Une idée avancée par le Bloc sur le point d’être concrétisée

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Le député de Joliette et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Finances, Gabriel Ste-Marie, ainsi que la députée de Thérèse-De Blainville et porte-parole en matière d’Emploi, de Développement de la main-d’œuvre et Travail, Louise Chabot, prennent acte de l’annonce par le gouvernement fédéral à l’effet que le programme d’assurance-emploi prendra la relève de la prestation canadienne d’urgence (PCU) lorsque cette dernière se terminera. Le Bloc Québécois suivra de près la transition.

La vice-première ministre Chrystia Freeland donne ainsi suite à l’engagement formel qu’elle a pris le 29 avril dernier à la demande du Bloc Québécois. Déjà au printemps, nous exigions que la PCU propose un incitatif au travail comparable à ce qui se fait en assurance-emploi, et suggérions que le programme pourrait être géré par les mêmes équipes afin que l’aide gouvernementale, notamment pour favoriser la reprise économique. Tant que cette modulation demandée par le Bloc Québécois et à laquelle s’est engagé le gouvernement ne sera pas opérationnelle, Ottawa nuira à la relance en menaçant les gens qui reprennent graduellement le travail de leur couper entièrement la prestation dès le maigre cap de 1000 $ de revenus atteint. Ce faisant, il nuit aussi aux entreprises », explique Gabriel Ste-Marie.

Le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, est heureux qu’une autre demande du Bloc Québécois est sur le point d’être obtenue. « Malgré le fait que la demande date de longtemps, et que dans certaines circonstances la PCU nuit actuellement à la relance économique, il est fondamental de moduler le soutien aux gens ayant perdu leur emploi tout en favorisant un retour au travail. » dit Yves Perron.

Cette annonce, que nous réclamions depuis longtemps, est un pas dans la bonne direction, mais nous attendons les détails. Il faudra voir comment le gouvernement entend financer un tel programme. Nous devons éviter que ce soient les travailleurs, les employeurs et les PME, déjà durement touchés par la pandémie, qui paient la note à même leurs cotisations d’assurance-emploi. Il faudra également s’assurer qu’aucun travailleur ayant besoin du soutien financier du fédéral soit laissé pour compte lors de cette transition », déclare Louise Chabot.