Un pédophile de nouveau arrêté

Photo courtoisie SQ

Un homme, condamné à trois ans de pénitencier pour des infractions en matière de pornographie juvénile il y a 5 ans, a été arrêté à nouveau pour le même genre d’infraction.

Stéphane Coulombe, 51 ans, de Notre-Dame-des-Prairies, a été appréhendé, le 16 avril par les enquêteurs spécialisés en matière d’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec.

Il a comparu le lendemain au palais de justice de Joliette sous une accusation de distribution de pornographie juvénile. Les policiers ont réalisé une perquisition au domicile du suspect et du matériel informatique a été saisi pour analyse.

La Couronne, représentée par Me Arianne Roy-Drouin, s’était initialement objectée à la remise en liberté de l’accusé. Mais le lendemain, 18 avril, Stéphane Coulombe a été libéré sous promesse de respecter plusieurs conditions dont interdiction de se trouver dans un parc, d’utiliser internet ou tout autre réseau numérique, interdiction d’utiliser ou de posséder un ordinateur. Il reviendra en cour le 18 juin pour orientation.

Depuis la mise en place de la stratégie provinciale de la Sûreté du Québec en matière de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants en 2012, près de 600 arrestations ont été réalisées.

70 000 fichiers

En février 2014, Stéphane Coulombe avait été condamné à trois ans de pénitencier après avoir plaidé coupable à des chefs de distribution de pornographie juvénile, de possession, d’y avoir accédé ainsi que de production. 

Selon l’enquête policière, l’accusé avait téléchargé plus de 70 000 images de pornographie juvénile. Selon la SQ, à l’époque, il s’agissait d’une des plus grandes quantités vues au Québec. Lors d’une perquisition à son domicile et à la suite de l’analyse de l’ordinateur de M. Coulombe, les enquêteurs avaient répertorié 137 000 fichiers, mais plusieurs étaient des doublons.

Il avait été arrêté en octobre 2011 après une enquête internationale amorcée en 2009.  À la suite de sa condamnation, son nom avait été inscrit dans le registre des délinquants sexuels à perpétuité.