Développement du secteur bioalimentaire – Le gouvernement du Québec annonce la signature d’une entente sectorielle de trois ans avec la région de Lanaudière

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La ministre responsable de la région de Lanaudière, Mme Lise Thériault, a annoncé le 21 juin, au nom du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. Laurent Lessard, que le gouvernement du Québec a procédé à la signature de l’Entente sectorielle de développement du secteur bioalimentaire de Lanaudière 2017-2020.

À titre de partenaire, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation y contribue financièrement à raison de 75 000 $ par année pendant trois ans. Pour cette période, l’investissement total de l’ensemble des partenaires de l’Entente est de 375 000 $.

Ententes sectorielles

Les ententes sectorielles de développement encouragent la mobilisation des acteurs du territoire et des différents maillons de la filière bioalimentaire. Cette formule permet d’orienter l’intervention gouvernementale selon les caractéristiques propres à chacun des territoires. À cet effet, la région de Lanaudière s’est dotée d’une planification stratégique du secteur. Réalisée avec le milieu, elle identifie des pistes d’action en réponse aux enjeux régionaux. Ainsi, l’Entente sectorielle de développement du secteur bioalimentaire de Lanaudière 2017-2020 a pour objectif de soutenir la mise en œuvre d’actions concertées autour des enjeux entourant la mise en valeur du territoire, l’environnement, l’accès aux marchés, la compétitivité et la transmission des entreprises, la relève entrepreneuriale et la main-d’œuvre.

« Les ententes sectorielles constituent un levier important de développement pour le secteur bioalimentaire. Elles encouragent la cohésion et la synergie des différents partenaires afin de mettre en place des initiatives porteuses pour le milieu. Ces ententes viennent aussi soutenir les MRC dans la mise en œuvre de leur plan de développement de la zone agricole (PDZA), en plus de répondre à l’objectif de « renforcer la synergie entre les territoires et le secteur bioalimentaire », tel que cela est formulé dans la Politique bioalimentaire 2018-2025 – Alimenter notre monde », a déclaré par voie de communiqué,  Laurent Lessard, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

« En appuyant la mise en œuvre de projets concrets qui répondent aux enjeux de développement agricole et agroalimentaire régionaux, l’Entente sectorielle de développement du secteur bioalimentaire de Lanaudière 2017-2020 vise à mobiliser les acteurs du milieu autour d’objectifs communs. Cette démarche stimulera le secteur agricole et agroalimentaire tout en contribuant au dynamisme et à la prospérité de notre territoire », a souligné Lise Thériault, ministre responsable de la région de Lanaudière. 

Faits saillants

Les autres partenaires de l’Entente sont :

le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire;

la Fédération de l’Union des producteurs agricoles de Lanaudière;

la Table des préfets, qui regroupe les six MRC de la région de Lanaudière ;

le Conseil de développement bioalimentaire de Lanaudière.

Le secteur bioalimentaire de la région de Lanaudière génère 990 millions de dollars de PIB et 22 500 emplois.

La région de Lanaudière est reconnue pour la richesse et la diversité de la production agricole et de la transformation alimentaire. La région regroupe plus de 1 550 exploitations agricoles et près de 120 entreprises de transformation alimentaire.

Parmi les pistes de travail autour desquelles s’articule la Politique bioalimentaire figurent les suivantes :

Réaliser, actualiser et mettre en œuvre des outils de planification du développement bioalimentaire dans les territoires, notamment les PDZA;

Tenir compte de la nouvelle gouvernance de proximité en appuyant des exercices de concertation des acteurs bioalimentaires et de planification dans les territoires ainsi que la mise en œuvre de projets en découlant.

Annoncé le 5 avril dernier, le programme Territoires : priorités bioalimentaires vise à accroître le développement et la mise en valeur du secteur bioalimentaire selon les priorités établies afin de contribuer à l’occupation et à la vitalité des territoires. Ce programme, doté d’une enveloppe de 16,5 millions de dollars sur cinq ans, permet notamment de soutenir financièrement des ententes sectorielles de développement.