Yves Perron veut que l’accès à Internet devienne un service essentiel

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Dans le contexte de la crise de la COVID-19, le Bloc Québécois interpelle encore  une fois le gouvernement fédéral afin qu’il agisse pour augmenter l’accessibilité à Internet pour tous.

« Nous  sommes confrontés au fait que les services offerts ne sont pas adéquats. Nous sommes confinés à la maison, le télétravail est devenu la norme depuis quelques semaines et on constate qu’en matière d’accès à Internet, nous n’étions pas bien préparés à cette situation », souligne le député de Drummond et  porte-parole en matière de communications, Martin Champoux.

Mentionnons que le Bloc Québécois a fait parvenir une correspondance au ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, il y a deux semaines pour le sensibiliser à la situation, mais que cette demande est restée lettre morte.

Le Bloc Québécois demande donc au gouvernement d’agir rapidement :

 En obligeant les fournisseurs à plafonner le coût des services Internet et des forfaits cellulaires et à éliminer les limites de données mensuelles de ces forfaits;

 En reconnaissant l’accès à Internet haute vitesse comme étant, en 2020, un service essentiel;

 En s’engageant à accélérer le déploiement de la fibre optique, ou toute autre technologie appropriée, permettant l’accès à Internet haute vitesse dans les régions moins bien desservies, et ce, dès que la situation le permettra.

Pour Yves Perron il faut que ces solutions soient mises en place dès que possible :

« Plusieurs citoyens de Berthier-Maskinongé nous interpellent à ce sujet. Certains doivent débourser des sommes faramineuses chaque mois pour avoir accès à un service, souvent inadéquat, afin de travailler de la maison et de rester en communication avec leurs proches. En 2020, un accès à internet haute vitesse ce n’est plus une option. C’est un service essentiel! »

Enfin, le Bloc Québécois réitère sa demande pour qu’Ottawa transfère une fois pour toutes à Québec sa part des sommes prévues aux  programmes fédéraux pour le déploiement d’Internet à large bande sur son territoire. « Rappelons que l’échéancier du Gouvernement du Québec est 3 à 5 ans plus rapide que celui du fédéral et que Québec est beaucoup mieux placé pour développer le réseau selon les réelles priorités de ses régions », conclut Yves Perron.