Devant la réalité du sous-financement fédéral qui fragilise le réseau de la santé québécois depuis des années, les grandes centrales syndicales en santé et services sociaux font front commun avec les fédérations médicales pour exiger la tenue d’un Sommet public sur le financement de la santé, tel que le propose le Bloc Québécois. Le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, constate le fort consensus autour de l’enjeu vital des transferts en santé, déjà unanimement exigé par le Québec et les provinces.
« Avec une telle mobilisation des acteurs du milieu de la santé au Québec, le gouvernement doit comprendre qu’il doit faire sa juste participation en santé, telle la hausse inconditionnelle du Transfert canadien en matière de santé (TCS) », a affirmé Yves Perron.
Ainsi, la contribution aux coûts des soins de santé passerait de 22 % à 35 %, avec indexation annuelle de 6 % par la suite. Le député salue le ralliement de tous les acteurs du terrain, telles les principales organisations professionnelles et syndicales du milieu de la santé québécois, qui se joignent au premier ministre du Québec afin d’exposer les difficultés liées au manque de soutien financier d’Ottawa envers le système de santé québécois : « Aujourd’hui, c’est le milieu de la santé qui se mobilise pour la survie de notre système de santé. Il faut que le gouvernement se rende à l’évidence et accepte d’organiser un Sommet sur la santé avec les partenaires concernés le plus rapidement possible, et réponde à la demande unanime du Québec », a renchéri le député de Berthier-Maskinongé.
Le député rappelle par ailleurs l’urgence de réduire la pression exercée sur les réseaux, ainsi que sur leurs travailleuses et travailleurs, la pandémie ayant exacerbé les besoins et les failles du système avec lesquels le personnel de la santé doit composer au quotidien : « Le Bloc Québécois se concentre sur les priorités des Québécoises et Québécois qui ont exprimé la nécessité d’investir davantage en santé. La situation actuelle ne peut plus durer. Le gouvernement doit financer à sa juste mesure et sans conditions les soins auxquels ont droit nos citoyens », conclut Yves Perron.