Yves Perron dénonce l’abandon des producteurs agricoles par le gouvernement et exige un meilleur soutien

photo courtoisie

Le député sortant et candidat dans Berthier-Maskinongé, Yves Perron, entend réclamer un meilleur soutien pour l’agriculture biologique : « L’agriculture biologique québécoise est très mal soutenue par le gouvernement canadien et pourtant la demande des consommateurs québécois pour des produits agricoles bio n’a cessé de croître au cours des dernières années. Cette croissance n’est pas proche de s’essouffler, au contraire », fait remarquer Yves Perron en conférence de presse au Vignoble Saint-Gabriel, un fleuron de la culture biologique du raisin au Québec. Il dénonce la décision du gouvernement canadien de se désengager du processus de révision de la norme bio : « C’est une norme fédérale, le fédéral doit en défrayer les coûts et on va se battre pour ça. Les amateurs de bons vins reconnaissent de plus en plus les vertus du vin produit à partir de raisin qui ont été cultivés en respectant un cahier de charge biologique, mais cela implique des coûts pour les producteurs et leurs efforts pour réduire l’empreinte écologique de leur production devraient être reconnus et récompensés par le gouvernement », analyse Yves Perron.

Travailleurs étrangers temporaires

Yves Perron dénonce par ailleurs les nombreux ratés du gouvernement sortant dans le dossier des travailleurs étrangers temporaires et les impacts sur les producteurs agricoles. En effet, la pénurie de main d’œuvre n’épargne pas les producteurs agricoles. Pour remédier à ce problème, ils doivent souvent faire appel à plusieurs travailleurs étrangers temporaires, mais cette voie est semée d’embûches. La piètre gestion du programme entourant leur venue au pays par le gouvernement canadien complexifie énormément la vie de nos agriculteurs. Depuis le début de la pandémie, les règles et difficultés pour obtenir des travailleurs étrangers temporaires n’ont fait qu’augmenter. Dans ce contexte, comment expliquer que le gouvernement canadien a réduit de 1500$ à 750 $ par travailleur, puis complètement éliminé l’aide offerte dans le cadre du Programme d’aide pour l’isolement obligatoire des travailleurs étrangers temporaires (PAIOTET) après le 31 août 2021. « Le gouvernement avait promis ce soutien tant et aussi longtemps que les quarantaines seraient obligatoires. À ce que je sache, la situation n’a pas changé et les producteurs doivent assumer des frais importants. Il faut tenir parole et aider convenablement nos producteurs », tranche Yves Perron.

D’autres priorités agricoles

Au cours du prochain mandat, Yves Perron a la ferme intention de redéposer un projet de loi visant la protection intégrale de la gestion de l’offre afin de préserver notre modèle agricole. Il désire aussi que les modifications proposées aux programmes de gestion des risques tels agri-stabilité ne soient plus bloqués par certaines provinces et désire que le fédéral aille de l’avant avec le Québec et les provinces volontaires afin de ne pas pénaliser les producteurs d’ici. « Il faut revoir notre façon de soutenir l’agriculture et la financer adéquatement. Nous devons reconnaître le rôle central de notre agriculture dans notre société. »

Yves Perron désire aussi améliorer l’étiquetage des produits afin d’identifier les OGM, mais aussi afficher de façon plus évidente la provenance des produits. « Il faut que ce soit facile pour le consommateur d’identifier les produits locaux ainsi que la proportion de transformation ou d’ingrédients locaux dans les aliments. Les aliments de l’extérieur doivent être aussi clairement identifiés pour permettre un choix éclairé aux consommateurs ».

Il faut aussi que les producteurs agricoles du Québec puissent travailler à armes égales avec leurs compétiteurs des autres pays. Lors de nombreuses rencontres de consultation tenues avec différents groupes de producteurs, le porte-parole en matière d’agriculture, d’agroalimentaire et de gestion de l’offre du Bloc Québécois, Yves Perron, a constamment entendu parler de réciprocité des normes. « Pourquoi demander des standards plus haut à nos producteurs qu’à ceux de l’étranger dont les produits entre dans nos épiceries, c’est insensé, lance Yves Perron. Nous devons être aussi stricts pour les produits étrangers qui entrent dans nos épiceries et réclamer la réciprocité des normes à nos partenaires commerciaux. »

Le député sortant et candidat dans Berthier-Maskinongé, Yves Perron, a joué un rôle majeur pour faire avancer le monde agricole dans la dernière législature, aussi bien à la Chambre des communes qu’au comité permanent sur l’agriculture dont il était co-président. Mais le travail amorcé dans les vingt derniers mois doit se poursuivre et c’est notamment pourquoi les gens de Berthier-Maskinongé doivent renouveler leur confiance en Yves Perron, pour plaider pour une amélioration du cadre législatif et du soutien financier entourant l’agriculture afin de favoriser la souveraineté alimentaire, un partenariat environnemental avec les producteurs et la réciprocité des normes.

« Les gens de Berthier-Maskinongé désirent favoriser l’achat local et il faut leur en donner les moyens. Nous avons de multiples richesses et des producteurs extraordinaires qui innovent constamment. Nous avons l’obligation morale de les soutenir par tous les moyens possibles, » conclu Yves Perron.