Le chef du Bloc Québec et député de la circonscription de Beloeil-Chambly, à la Chambre des Communes, Yves-François Blanchet, était de passage dans le comté de Joliette, le 6 juin.
M. Blanchet a profité de la journée pour visiter Harnois Énergies à Saint-Thomas en plus de rencontrer le maire de Joliette, Pierre-Luc Bellerose, en matinée, en compagnie du député bloquiste de Joliette, Gabriel St-Marie.
Il a aussi fait une brève apparition au dernier dîner mensuel 2021-2022 de la CCGJ, rencontrant plusieurs entrepreneurs, entreprises et organismes. Finalement, ils ont pris plaisir à saluer les clients du restaurant Chez Henri, avant de s’y attabler pour « beaucoup de saveurs, de calories et de gourmandises ».
« C’est une visite qui a été organisée un peu sur le tard mais ça faisait longtemps que je voulais venir ici. Ça prenait une fenêtre de disponibilité pour tous, et le 6 juin convenait à tout le monde », a déclaré M. Blanchet en entrevue au Lanauweb.
« Ce qui est absolument fascinant, chez Harnois, la combinaison des serres et les efforts déployés pour accueillir les travailleurs Ukrainiens. Les serres représentent l’avenir pour le secteur agricole, en terme environnemental et pour le développement d’une filière de recherche, d’innovation et d’exportation absolument extraordinaire », souligne le chef bloquiste.
« Au Bloc Québécois, on tente d’être le plus souvent possible sur le terrain. C’est comme ça qu’on est en mesure de mieux défendre notre monde, et ça, Yves-François le démontre bien, a mentionné Gabriel Ste-Marie. Il est à l’écoute, proche des gens et complice et s’intéresse aux projets qui font avancer Joliette et le Québec. C’est pour ça que nous défendons toujours l’idée que si c’est bon pour le Québec, on vote pour, et si c’est mauvais pour le Québec, on vote contre. Dans tous les cas, on peut faire toujours mieux pour notre monde. »
Parmi les enjeux régionaux que le chef du M. Blanchet souhaite porter à Ottawa, il y l’immigration, la pénurie de main-d’œuvre et le prix de l’essence. « Le prix de l’essence est un enjeu majeur car nous sommes tributaires d’une industrie qui « exploite », au sens négatif du terme, d’une situation de marché qui provoque une augmentation disproportionnée entre l’offre et la demande essentiellement sur le marché européen avec peu ou pas d’impact pour le marché nord-américain. Cela fait en sorte que les pétrolières en profite pour augmenter les prix », a conclu le chef du Bloc Québécois.
