Vigile en mémoire de Joyce Echaquan

Photo Daniel Chamberland

Une vigile en la mémoire de Joyce Echaquan a eu lieu le 28 septembre, un an après son décès tragique qui a bouleversé tout le Québec.

L’événement se tenait de 18h à 20h au Centre d’amitié autochtone, situé à l’angle de la rue Papineau et du boulevard Sainte-Anne à Joliette. Au moment moment, une vigile était aussi en cours à Montréal où la famille immédiate de Joyce Echaquan était présente. À Joliette, environ une centaine de personnes ont assisté à cette vigile et se sont recueillis afin d’honorer la mémoire de la mère de sept enfants.

Le ministre des Affaires Autochtones du Québec, M.Ian Lafrenière était présent en soutien à la famille et aux amis. «Je suis ici aujourd’hui pour soutenir la famille, c’est une journée importante pour eux. J’ai moi aussi des enfants et je sympathise avec la famille.C’est un moment important pour eux.» a simplement déclaré le ministre

Ian Lafrenière et Guy Niquay représentant de la Manawan au CISSS

Plusieurs personnes ont pris la parole, dont la coordonnatrice culturelle du centre d’amitié autochtone, Sabrina Payton qui a souligné la grandeur d’âme de Joyce Echaquan. Quelques citoyens ont aussi voulu souligner les qualités de Mme Echaquan.

Le ministre Benoit Charette, ministre responsable de la lutte contre le racisme, a aussi réagi par voie de communiqué.

« Il y a un an déjà, les citoyens du Québec témoignaient avec stupéfaction de l’ampleur du problème de discrimination envers les Autochtones dans certaines de nos institutions. Peu importe notre langue, notre culture, notre religion ou nos convictions personnelles, nous avons tous le devoir moral de passer à l’action lorsque l’on témoigne d’un acte répréhensible envers une personne vulnérable. Ensemble, assurons-nous que la suite d’événements qui a mené au décès de Joyce Echaquan ne puisse plus se reproduire et que le blason du Québec ne soit plus jamais terni par de telles injustices. »

Rappelons que Joyce Ehaquan est décédée le 28 septembre 2020 dans des circonstances troublantes au Centre Hospitalier de Lanaudière.