Une flambée du prix des fertilisants azotés fait craindre une crise sans précédent, sur fond de guerre en Ukraine, chez les producteurs agricoles du Québec

Photo courtoisie

Les répercussions négatives sur la sécurité alimentaire mondiale découlant de la guerre en Ukraine portent un dur coup à l’ensemble des activités de l’écosystème agricole québécois, selon la direction du producteur d’intrants agricoles de haute technologie, Agro-100, qui fournit aux producteurs agricoles les intrants dont ils ont besoin pour assurer la santé de leurs sols et de leurs plantes.

Pour l’est du Canada, pas moins de 60 % des fertilisants azotés utilisés dans la fabrication de mélanges de fertilisants proviennent de Russie et l’imposition de sanctions commerciales internationales interdisant tout commerce avec la Russie créent une rareté appréhendée qui pourrait engendrer chez nous de sérieux impacts sur les semis de la saison 2022 » a dit le président et chef de la direction d’Agro-100, Stéphane Beaucage. Celui-ci a ajouté que l’imposition d’une taxe de 35 % à l’entrée comme mesure de rétorsion des pays du monde occidental, combinée à l’explosion des coûts de transport et aux bris dans la chaîne d’approvisionnement, risque d’occasionner une crise sans précédent lourde de conséquences sur les budgets d’opération des manufacturiers et des producteurs agricoles.

Tous ces bouleversements ont participé à l’augmentation des prix des produits fertilisants qui, en seulement un an, ont été multiplié par deux (2) et même trois (3); ajoutant ainsi une pression indue tant sur les manufacturiers que sur les utilisateurs. « On peut aisément imaginer toute l’ampleur du phénomène imputable à la géopolitique mondiale quand on constate que la Russie et l’Ukraine, fournissent à eux deux 30 % du blé aux marchés mondiaux » a ajouté monsieur Beaucage, indiquant que depuis le début du conflit, des millions de tonnes de grains demeurent stockés dans des silos en Ukraine et en Russie. Tant pour Agro-100 que pour l’ensemble de la filière de la production alimentaire canadienne, tous les efforts doivent être consacrés à la protection de l’intégrité de la période des semis qui ne doit pas être compromise de quelque façon que ce soit, et ce, au nom de la sécurité alimentaire du Québec.

L’alternative immédiate

Dans ce contexte inédit, Agro-100 propose une alternative à double action capable d’atténuer sensiblement la portée de ces impacts appréhendés.

Pour Agro-100, celle-ci réside notamment dans l’utilisation optimale de biostimulants foliaires comme le CropBooster® 2.0 ou le Salvador C-Plex qui améliorent la croissance végétative des plantes en plus d’être en mesure de redémarrer la croissance des plantes ralentie par le gel, le froid ou la sécheresse. Puis, l’engagement, dans un deuxième temps, dans une optimisation des engrais disponibles basée sur le Protocole 4B, mis au point par Fertilisants Canada et implanté au Québec par le Réseau végétal Québec, qui représente une pratique opérationnelle optimale. Axée sur l’agriculture durable, la gérance des nutriments 4B (bonne source, bonne dose, bon moment, bon endroit) contribue aussi manifestement à l’augmentation des rendements à l’acre par une utilisation optimale des fertilisants. « L’industrie des fertilisants joue un rôle essentiel dans l’économie québécoise et canadienne et se doit de demeurer concurrentielle au Québec » a renchéri Stéphane Beaucage en spécifiant que cette contribution à l’augmentation de la qualité des récoltes et des rendements se traduira, par une augmentation significative des récoltes et des revenus des productrices et producteurs agricoles dans un contexte de développement durable.

Monsieur Beaucage a conclu en affirmant que l’efficacité démontrée depuis maintenant 40 ans du biostimulant foliaire CropBooster® 2.0, combinée au respect de la Certification 4B, apparaissait être, à première vue, l’une des meilleures mesures immédiates de mitigation des impacts associés au risque de rareté, tout en offrant un réelle valeur ajoutée technologique exclusive.