Max Aubin formellement accusé

Max Aubin a été formellement accusé en lien avec le meurtre de son ex-amie de cœur à Saint-Lin-Laurentides, en soirée, le 13 janvier.

Aubin, 21 ans, aussi de Saint-Lin, doit répondre à un chef de meurtre avec préméditation et d’harcèlement criminel. Il a comparu, de son lit d’hôpital, par voie téléphonique, devant le juge François Landry, en milieu d’après-midi, le 16 janvier. La procédure a eu lieu au palais de justice de Joliette.

L’avocat du présumé meurtrier, Me Michel Leclerc, a demandé au tribunal que son client subisse une évaluation psychiatrique afin de déterminer sa responsabilité criminelle. « Après avoir discuté avec mon client et des membres de sa famille, nous avons convenu de faire cette demande à cette étape des procédures », a mentionné Me Leclerc à sa sortie de la salle d’audience. Ce dernier a aussi confirmé que son client était possiblement intoxiqué par des stupéfiants au moment des faits allégués.

Me Leclerc a cependant retiré sa requête le 17 janvier. « Des démarches seront effectuées auprès de l’aide juridique afin que l’expertise soit réalisée au privée », a précisé l’avocat. Aubin sera envoyé dans un centre de détention aussitôt qu’il aura obtenu le congé du centre hospitalier où il séjournait depuis le soir des événements après s’être infligé de sérieuses blessures. Comme l’accusé fait face à un chef de meurtre au premier degré, sa détention est automatique. Il peut cependant demander, via  une révision judiciaire, de subir une enquête sur remise en liberté devant un juge de la Cour supérieure.


Guy Latour. Me Michel Leclerc

La procureure de la Couronne dans ce dossier, Me Stéphanie Arel, a par ailleurs, demandé au tribunal d’interdire à l’accusé de communiquer avec une vingtaine de personnes proches de la victime.

La salle d’audience était remplie à pleine capacité pour cette comparution qui n’a duré que quelques minutes.  S’il est reconnu coupable de l’accusation de meurtre prémédité, la plus grave au code criminel canadien, Max Aubin pourrait être condamné à la prison à vie sans possibilité de libération avant 25 ans.

« Que justice soit rendue » a mentionné un proche de la famille de la jeune femme. Un autre ami de la famille de la défunte, Pierre-Paul Albert, avait un message à lancer aux femmes victimes de violence conjugale. « Dénoncez avant qu’il ne soit trop tard ».

Rappelons qu’Aubin est soupçonné d’avoir tué Mme Laliberté le 13 janvier. Le corps de la jeune femme de 24 ans, a été retrouvé sans vie dans son logement de la Place Mario, vers 21h30, cette soirée-là.

L’accusé et la victime se sont fréquentés durant quelques mois à l’été 2016. Mylène Laliberté avait rompu car elle trouvait que Max Aubin était jaloux et contrôlant.

Marche commémorative

Par ailleurs, le Lanauweb a appris qu’une marche commémorative pour les victimes de violence conjugale aura lieu en soirée le 20 janvier.

Le départ sera sur la place Mario, où la victime demeurait, dès 19 heures. De plus, des rubans blancs en soutien aux victimes seront vendus au coût de 2$.

Les profits de cette vente iront à la famille de Mylène Laliberté. Les participants sont aussi invités à apporter leurs chandelles pour cette marche.