Une borne électronique de Becik jaune à la Maison des jeunes du Grand Joliette

Photo Guy Latour. De gauche à droite: Marie-Chantal Bouchard, coordonnatrice de la Maison des jeunes du Grand Joliette; Maxime Bellerose, contremaître d’atelier chez Becik Jaune ainsi que Pierre Vachon, conseiller spécial pour Becik jaune.

La Maison des jeunes du Grand Joliette a procédé, le 16 octobre, à l’inauguration d’une borne électronique conçue par Becik Jaune.

Cette borne électrique est le fruit du travail acharné de Maxime Bellerose, contremaître d’atelier chez Becik Jaune. « Grâce à une carte d’utilisateur, nous avons pu régler la problématique des vélos errants », a souligné M. Bellerose en conférence de presse.

La coordonnatrice de la Maison des jeunes du Grand Joliette, Marie-Chantal Bouchard s’est dite très enthousiaste face à ce nouveau service de prêt de vélo. « Ça devient un outil supplémentaire afin qu’on puisse réaliser la mission de favoriser les saines habitudes de vie, l’autonomie et la responsabilisation des adolescents du Grand Joliette », a expliqué Mme Bouchard.

La première borne électronique de Becik Jaune est en service depuis juin dernier à Preissiac, en Abitibi-Témiscamingue.  « Dans la région, autant que les villes et les municipalités sont restées sur la mauvaise impression que Becik jaune était un organisme qui laissait traîner des vélos, c’est très difficile de leur vendre cette idée-là », a constaté Pierre Vachon, qui était chargé de projet pour Becik jaune.

Actuellement, une vingtaine de villes ou de municipalités du Québec qui sont intéressées au projet de borne fontaine électronique.  « Notre montage financier est fait, nous avons demandés des subventions et des prêts. C’est long et laborieux comme processus », a reconnu Luc Granger, vice-président du conseil d’administration de Becik jaune.

10 ans

« L’idée de Becik jaune provient d’un commentaire des jeunes, en 2006, comme quoi ça serait cool d’avoir des vélos pour aller au dépanneur. L’idée a par la suite germé dans l’esprit de la coordonnatrice de l’époque Nathalie Loyer », a expliqué Marie-Chantal Bouchard.

C’est en 2007, lorsque Mme Bouchard a pris la relève, que le projet a avancé, si bien que grâce à des partenaires et surtout au dévouement du chargé de projet, Pierre Vachon, que Becik jaune a vu le jour.

« Lors de nos débuts, en juin 2009, notre atelier était à même la Maison des jeunes.  Nous avions permis la mise en service de 25 vélos répartis dans neuf bornes dans les villes et municipalités participantes du Grand Joliette (Joliette, Notre-Dame-des-Prairies et Saint-Charles-Borromée », s’est rappelé Pierre Vachon.

L’arrimage avec l’atelier Vélo-Bato, de l’école Barthélémy-Joliette a favorisé l’expansion des services, avec 75 vélos en 2010 à plus de 400 en 2011 et 2012. De plus, quelques dizaine de jeunes ont fréquenté les ateliers en plus d’une vingtaine d’emplois estivaux.

Étant au départ un service supra local jusqu’à un déploiement régional, le projet est devenu, depuis 2015, une entreprise autonome d’.économie sociale.