Un projectile d’arme à feu aurait traversé une résidence de Saint-Esprit

Photo courtoisie

La Sûreté du Québec, du poste de la MRC de Montcalm, a appréhendé, le 4 décembre, deux suspects en lien avec un incident survenu dans la soirée du 25 novembre dernier à Saint-Esprit.

« Vers 22h15, les résidents d’une maison de la rue Montcalm (un couple de personnes âgées) ont entendu une détonation et un bruit au deuxième étage de leur résidence.  Ils ont alors constaté qu’un projectile d’arme à feu avait traversé la maison (fenêtre et un mur) causant des dommages», a expliqué la sergente Éloïse Cossette porte-parole de la Sûreté du Québec.

Une expertise de la scène a été effectuée le 26 novembre en collaboration avec les spécialistes en balistique du Laboratoire des sciences judiciaires et de médecine légale.

Au terme de l’enquête policière, le 4 décembre, vers 8h du matin, les policiers de la SQ du poste de la MRC de Montcalm se sont rendus à une adresse sur la rue Principale à Saint-Esprit afin d’exécuter différents mandats. Selon l’enquête, il semble que du tir à la cible serait pratiqué à cet endroit.

Plusieurs items ont été saisis durant la perquisition dont des armes (poings américains, couteau (prohibé), des stupéfiants (poudre, comprimés, méthamphétamine, GHB) à être analysés, un système de caméras ainsi que des douilles et cibles en papier pour tir.

Deux suspects ont été arrêtés, soit un homme de 40 ans et un homme de 50 ans. Ceux-ci devraient comparaître dans les prochaines heures  au palais de justice de Joliette sous plusieurs chefs d’accusation. Celui de 40 ans devra répondre à des chefs de contravention d’une ordonnance d’interdiction d’arme, possession d’armes prohibées, bris de probation et possession drogue en vue de trafic.

L’autre individu arrêté est un de homme 50 ans qui devrait également comparaître aujourd’hui à Joliette parce qu’il était recherché en vertu d’un mandat d’arrestation. D’autres accusations pourraient également s’ajouter.

Deux techniciens du Service d’Identité Judiciaire, un maître-chien ainsi que des techniciens en explosifs de la Sûreté du Québec ont participé à l’enquête..