Un joliettain soupçonné d’avoir commis un vol qualifié dans une station-service de Joliette, a été remis en liberté jusqu’à son procès.
Après avoir été déclaré criminellement responsable, Vincent Lalonde, 29 ans, était de retour en cour, le 3 décembre, pour y subir son enquête sur remise en liberté.
La Couronne, représentée par Me Laurent Kominick, a fait savoir au juge François Landry que l’accusé pourrait bénéficier d’un cautionnement moyennant une promesse de respecter plusieurs conditions.
Il devra notamment suivre une thérapie fermée dans un centre de désintoxication et ne pas posséder des armes ni consommer de l’alcool ou des drogues.
Dans une station-service
Lalonde aurait commis son vol vers 23h, le 26 novembre dernier, dans un commerce dans une station-service de la rue Saint-Charles-Borromée. « Le suspect avait quitté les lieux à l’arrivée des patrouilleurs, mais ceux-ci l’ont rapidement localisé sur la rue Richard », a souligné la sergente Éloïse Cossette, porte-parole de la Sûreté du Québec.
Le suspect était à bord d’un VUS volé quelques heures auparavant à Sainte-Julienne. De plus, les policiers ont constaté que l’individu arrêté conduisait en ayant sa capacité de conduire affaiblie par la drogue et était en possession de stupéfiants.
Le suspect a été conduit au poste et un agent évaluateur en reconnaissance de drogues a été demandé.
Bien que l’enquête se poursuit, l’homme arrêté serait arrivé à Sainte-Julienne à bord d’un camion volé à Saint-Eustache, avant de voler le VUS dans lequel il a été intercepté. Aucune personne n’a été blessée durant ces délits.
Vincent Lalonde fait face à plusieurs accusation dont deux chefs de recel de moins de 5000$ d’un véhicule, deux vols de véhicule, vol qualifié, conduite avec capacité affaiblie, possession simple de cocaïne, entrave à un agent de la paix ainsi que possession et utilisation d’une carte de crédit sachant qu’elle avait été obtenue, fabriquée ou falsifiée par suite à la commission d’une infraction.
Lors de la première comparution de M. Lalonde, son avocat, Me Michel Leclerc, avait déclaré que son client avait des problèmes de santé mentale et était déjà suivi en psychiatrie au CHDL
L’accusé reviendra devant le tribunal le 4 février prochain pour orientation.