Un pédophile saint-linois pourrait être déclaré délinquant à contrôler

Photo courtoisie

Un résident de Saint-Lin, qui multiplie les infractions de nature sexuelle, pourrait être déclaré délinquant à contrôler.

Steve Charbonneau, 42 ans, était de retour au palais de justice de Joliette, le 27 octobre, pour ses représentations sur sentence.

En décembre dernier, il avait plaidé coupable à des accusations de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels et à deux chefs de bris d’ordonnance d’avoir contacté une personne de moins de 18 ans alors qu’il lui était interdit de le faire. Ces infractions ont été commises à Saint-Lin, entre le 1er juillet 2018 et le 30 octobre 2019

La Couronne, représentée par Me Ariane Roy-Drouin, a réclamé, au juge Claude Lachapelle, une peine de six ans de pénitencier. De son côté, l’avocat de M. Charbonneau, Me Robert Loiseau, a suggéré une sentence de 42 mois de détention. Les deux avocats se sont dits d’accord pour que l’accusé soit déclaré délinquant à contrôler, ce qui signifie qu’il pourrait être sous surveillance par le système correctionnel, pour une durée maximale de dix ans à sa sortie de prison.

« Le risque de récidive est plus élèvé que la moyenne pour M. Charbonneau. Il y a plusieurs facteurs aggravants dans ce dossier soit l’abus de confiance et d’autorité, ses antécédents judiciaires de même nature, son diagnostic de pédophilie, etc », a plaidé Me Roy-Drouin.

Steve Charbonneau n’a pas voulu s’adresser au tribunal lorsque le juge Claude Lachapelle lui a offert l’opportunité de s’exprimer. La peine sera prononcée le 27 novembre prochain.

Les faits

Du  1er juillet 2018 jusqu’au moment de son arrestation, le 30 octobre 2019, l’accusé demeurait à Saint-Lin, à la même adresse que la petite victime, qui était âgé de moins de 5 ans, lorsque les évènements ont commencées, sa mère et sa grand-mère.

Le 13 octobre dernier, une fillette s’est confiée à sa grande tante qu’une amie de son âge, qui fréquente son école, lui a dit qu’: « un gars fatiguant, il lui montre son pénis et il entre dans sa lune. »

La fillette a été rencontrée par vidéo, par les policiers, et elle a raconté que son amie s’est confiée à elle dans la cour au service de garde de l’école à l’effet qu’elle s’est faite agressée par un gars, chez elle, qu’il lui a montré son pénis.

La dame. qui a reçu les confidences de sa petite nièce. a contacté l’enseignante de la victime. Quelques jours plus tard, la fillette a révélé à sa mère et à son grand-père qu’elle s’avait ce qu’était un pénis car elle en avait déjà touché un.

Elle ajoute que c’est l’accusé qui a fait ça, qu’elle a touché au pénis de l’accusé par-dessus et en-dessous des pantalons et s’être fait toucher le vagin par l’accusé.

Les attouchements ont eu lieu dans la chambre de l’accusé alors que sa mère et sa grand-mère étaient au salon de la résidence. De plus, elle s’est fait garder par l’accusé durant l’été 2019 pendant une journée complète et qu’elle a été touchée par l’accusé cette journée-là .

En entrevue vidéo, elle a ajouté qu’elle voyait l’accusé quand elle allait à l’école puisqu’il covoiturait avec sa mère  et qu’elle allait parfois dans la chambre de l’accusé. Elle ne veut pas que les choses qu’elle n’aime pas arrivent encore avec l’accusé. L’accusé lui a touché les parties personnelles avec ses mains en-dessous de ses vêtements.

Au moment des infractions, Steve Charbonneau était assujetti à une ordonnance d’interdiction en matière d’infractions d’ordre sexuel pour une durée de dix ans pour avoir rendu accessible à un enfant du matériel sexuellement explicite et pour avoir commis une action indécente.