Un montréalais de 41 ans a écopé d’une peine globale de neuf ans de pénitencier, le 12 novembre, pour des gestes à caractère sexuel sur deux enfants d’âge mineur.
Au terme d’un long procès qui a eu lieu au palais de justice de Joliette, Hadj Brahim Deramchi avait été reconnu coupable de 22 chefs d’accusation soit de leurre, d’avoir rendu accessible du matériedu matériel sexuellement explicite, de production de pornographie juvénile, de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, d’agressions sexuelles, de trafic de cannabis et de bris de promesse.
Les faits reprochés à l’accusé se sont déroulés entre le 1er octobre 2014 et le 22 septembre à Joliette et à Montréal. Deramchi a commis ses gestes sur victimes, âgées entre 9 et 14 ans, il communiquait avec celles-ci au moyen de réseaux sociaux notamment Facebook. L’accusé utilisait plusieurs pseudonymes pour communiquer avec les victimes.
Il a demandé et obtenu des photos des parties génitales et des photos dans des positions lascives explicites d’au moins trois adolescentes. Pour deux d’entre elles, l’accusé obtenu des faveurs sexuelles, sous l’influence de sa manipulation. Une des victimes a subi des touchers mutuels comprenant masturbation, cunnilingus, fellation jusqu’à tentative de pénétration par relation annale.
Lors des plaidoiries sur la peine, la Couronne, représentée par Me Stéphanie Arel avait demandé 10 à 12 ans de pénitencier moins la détention préventive, alors que la Défense (Me Véronique Talbot) demandait six ans moins le temps préventif.
Hadj Brahim Deramchi, qui est détenu depuis son arrestation, le 23 septembre 2016, devra purger 4 ans et 106 jours à compter de maintenant. Le juge Bonin a aussi déclaré l’accusé délinquant à contrôler pour une durée de six ans dès sa sortie de prison