Un trentenaire de Saint-Gabriel-de-Brandon risque une longue peine de prison pour avoir agressé sexuellement un enfant à Louiseville, le 20 juillet dernier.
Alors qu’il devait subir son enquête sur remise en liberté le 26 août, au palais de justice de Trois-Rivières, Maxime Legros-Crête a plutôt choisi de plaider coupable à cette accusation devant le juge David Bouchard.
La Couronne représentée par Me Martine Tessier a retiré le chef d’incitation à des contacts sexuels. Me Tessier et l’avocat de l’accusé, Me Yvan Braun, ont demandé au tribunal la confection d’un rapport présentenciel et d’une évaluation sexologique.
L’accusé de 31 ans, qui a déjà été condamné pour voyeurisme en 2009, reviendra en cour le 10 novembre prochain pour les plaidoiries sur la peine. D’ailleurs, la Couronne et la Défense pourrait faire une suggestion commune à la lumière de la production des rapports de l’agent de probation et d’unu sexologue.
Rappel des faits
L’agression est survenue vers 13 h 30, le 20 juillet dans une salle située entre l’aréna de Louiseville et une pateaugeuse où la victime participait à un camp de jour.
Mis au fait de l’agression, les policiers se sont immédiatement rendus sur place et un ratissage a été effectué. Maxime Legros-Crête a été appréhendé dans les minutes suivantes de l’agression.
Ce sont les policiers du poste principal de la MRC Maskinongé qui ont procédé à l’arrestation du suspect. L’enfant est âgé d’environ 5 ans.
« Grâce à une bonne description physique fournie par des témoins, le suspect a été localisé dans le secteur de la route 138 alors qu’il circulait à vélo. Il a été arrêté au terme d’une poursuite à pied qui a pris fin sur la 2e avenue », avait indiqué le sergent Jean-Raphael Drolet, porte-parole de la Sûreté du Québec.
Pour ce qui est de la jeune victime, elle a été confiée à ses parents et a reçu un suivi approprié.
(Avec la collaboration de François Morin, de CFNJ Nouvelles)