Un ex-militaire condamné à neuf ans de pénitencier, en août 2016, pour 47 chefs de nature sexuelle, souhaite obtenir une libération conditionnelle.
Simon Girard-Lévesque, aujourd’hui âgé de 31 ans, s’est présenté devant la Commission nationale des libérations conditionnelles, au cours des derniers jours.
Devant les commissaires Julie Philippe et Francine Cantin, l’accusé a mentionné qu’à l’époque des crimes il se sentait invincible, bien qu’il était illégal d’avoir des contacts sexuels avec des filles de moins 16 ans.
Selon le Journal de Montréal, les deux commissaires se sont montrées inquiètes car les progrès de Girard-Lévesque sont plutôt récents, le risque de récidive est aussi élevé.
S’il sort de prison, il souhaite terminer de purger sa peine dans une maison de transition à Saint-Jérôme, moyennant certaines conditions.
Coupable 47 fois
Au terme d’un procès qui avait lieu en décembre 2014, échelonné sur quelques semaines, Simon Girard-Lévesque avait été reconnu coupable de 47 chefs soit 13 chefs de leurre; 13 d’incitation à des contacts sexuels; dix d’avoir induit, tenté d’induire une personne à se prostituer; cinq de contacts sexuels; deux d’avoir accédé à de la pornographie juvénile, deux d’agression sexuelle; un d’avoir accédé à de la pornographie juvénile et un de séquestration.
Les infractions ont été commises sur une période de plus de deux ans, entre octobre 2010 et décembre 2012 à Rawdon, Mont-Tremblant, Lévis, Québec, Montmagny et Saint-Apollinaire.
Pour presque toutes les victimes (il y en avait 14 au total), l’accusé utilisait le même motus operandi. Il communiquait avec les jeunes filles de moins de 16 ans, via un réseau social électronique, afin de les solliciter pour des attouchements ou des relations sexuelles. Il ciblait surtout des adolescentes de 13 et 14 ans. En tout, sept victimes ont accepté de rencontrer Girard-Lévesque. Une d’entre elle a même été séquestrée par l’accusée et a forcée de lui faire une fellation dans un véhicule, car elle n’aurait pas reçu l’argent qui lui avait été promis.
Lors du procès, Girard-Lévesque avait expliqué qu’en communiquant avec les victimes, il voulait notamment vérifier un phénomène de société soit que des enfants offraient une fellation pour 5$. Il souhaitait aussi mesurer l’ampleur de ce phénomène.