Le 11 février prochain, un collectif de jeunes et de moins jeunes partiront à la rencontre du territoire innu.
Par cette aventure sportive inter-nation et intergénérationnelle les membres du collectif du Centre d’amitié autochtone de Lanaudière (CAAL) visent à se réapproprier leurs corps et leurs esprits et ainsi inspirer d’autres membres de la communauté à se lancer dans de telles aventures.
Sept personnes issues de diverses communautés autochtones, dont une Anishinaabe, des Atikamekw ainsi que des allochtones parcourront une partie de la route blanche en raquettes, de Nutashkuan à Unamen Shipu.
L’expédition débutera là où la route s’arrête. L’histoire commune s’écrira au fur et à mesure des 60 kilomètres parcourus, dans un partage de l’inconnu.
Depuis plusieurs années, le Centre d’amitié autochtone de Lanaudière organise des défis sportifs avec des jeunes autochtones de la communauté urbaine de Lanaudière ainsi qu’avec les employés du CAAL. Ces défis aident les participants à pousser leurs limites, à apprendre à se connaitre et à reprendre leur pouvoir d’agir
Cette fois-ci, le groupe sera composé de 4 femmes et 3 hommes âgés entre 22 et 51 ans, qui par le défi physique et mental, a pour ambition de créer son propre chemin, là où la route s’arrête. N’étant ni des athlètes de haut niveau ou des aventuriers professionnels, les participants s’engagent humblement dans ce défi en étant qui ils sont, en acceptant leur vulnérabilité afin de développer la solidarité. Cette épreuve symbolise les enjeux liés à la réconciliation et aux différents défis que soulèvent les sociétés qui se veulent inclusives.
« C’est un gros défi mental et physique qui nous attends, mais j’ai vraiment envie de le faire pour inspirer mes petits frères et sœurs. Je veux leur montrer que si je suis capable de faire ça, eux aussi peuvent relever de gros défis », a déclaré Pinaskin Flamand, participant de la nation atikamekw,
