Un chauffard attendra son procès en prison

Photo Guy Latour

Un trentenaire de Joliette, qui multiplie les bris de conditions depuis son arrestation pour avoir happé un employé municipal à Lavaltrie, en juin 2019, attendra son procès en prison.

Yannick St-Onge, 37 ans, était de retour au palais de justice de Joliette, lundi matin, pour y subir son enquête sur remise en liberté.

Son avocate, Me Catherine Ahelo, de l’Aide juridique, a annoncé au juge Bruno Leclerc, que son client renonçait à un demander un cautionnement.

St-Onge, avait été arrêté une première fois, le 18 juin 2019, pour conduite dangereuse, conduite avec les capacités affaiblies par la drogue causant des lésions corporelles et délit de fuite à la suite d’une collision survenue vers 9h du matin à Lavaltrie.

« La victime, un employé de la municipalité, s’affairait à des travaux sur la rue Arcand lorsqu’un véhicule l’a happé », avait expliqué la sergente Hélène Nepton, porte-par ole de la Sûreté du Québec.

L’employé, un homme dans la quarantaine, a subi des blessures graves, mais on ne craindrait pas pour sa vie.

Quant au suspect, il a pris la fuite et a abandonné son véhicule sur la rue de la plage, pour être par la suite rattrapé par des citoyens.

Or, depuis sa première mise en accusation, St-Onge a été arrêté à trois reprises pour avoir brisé ses conditions soit le 30 juillet 2019, le 15 août 2019 et le 15 juillet dernier. Il fait face à un total de six nouveaux chefs de bris de condition.

Lors de sa dernière arrestation du 15 juillet dernier, la Défense avait demandé à ce que l’accusé subisse une évaluation psychiatrique sur son aptitude à subir à un procès en raison de son état de désorganisation et qu’il tenait des propos incohérents.

Rappelons qu’à la suite de son arrestation en juin 2019, Yannick St-Onge avait été amené devant un agent évaluateur en reconnaissance des drogues pour y subir différents tests.  Il avait accusé le 19 juin et avait été remis en liberté sous plusieurs conditions.

La SQ avait dépêché sur les lieux un enquêteur ainsi qu’un reconstitutionniste, La Direction des enquêtes sur les crimes majeurs avait en charge de l’enquête.

Yannick St-Onge reviendra en cour le 2 septembre prochain et il est fort qu’il règle l’ensemble de ses dossiers à cette date.