Le 1er otocbre 2019 marquera le premier un an de changement de gouvernement à l’Assemblée Nationale à Québec, alors que la CAQ du chef François Legault créait une vague en accédant au pouvoir avec 75 élu(es). Le Parti Québécois qui formait à la dissolution du gouvernement, l’opposition officielle, a depuis été reléguer comme troisième groupe d’opposition.
Le Lanauweb s’est entretenu avec la députée péquiste de la circonscription de Joliette, Véronique Hivon, afin de faire un tour d’horizon des douze derniers mois.
Au niveau des dossiers régionaux qui ont connu un dénouement positif depuis un an, la députée péquiste est notamment très fier que le Centre Culturel ait obtenu du financement afin d’être rénové et faire peau neuve pour 2021. Elle mentionne également l’agrandissement de l’école à Sainte-Mélanie, qui permettra de répondre adéquatement aux besoins démographiques du secteur. Elle souligne aussi que les services à la piscine adaptée pour les personnes handicapées à Joliette sont maintenus. Elle continuera aussi de surveiller l’évolution des discussions sur le projet de la route 158, qui n’est toujours pas réglé.
Par contre, elle se dit déçue que le rehaussement du nombre de médecins de famille ne soit pas au rendez-vous.
«On sait que le CAQ avait dit que ce serait une grande priorité mais malheureusement selon des données fournies par le milieu médical, notre besoin est de 60 médecins, mais nous en avons reçu seulement 23. Les régions de Lanaudière, Laurentides, Laval et Montérégie sont les régions où nous avons le moins de médecins par 1000 habitants soit 0,9 alors que la moyenne québécoise est de 1,1-1,2» a précisé Mme Hivon.
Sur un plan plus personnel, celle qui en est à son quatrième mandat, a réitéré pourquoi elle est s’est impliquée en politique active.«Il y a trois grandes raisons pour lesquelles je me suis engagée en politique. La première, aller au bout de mon engagement pour l’indépendance du Québec, à laquelle je crois profondément et plus que jamais. Ma deuxième raison est que je prône la justice et l’équité sociale et enfin je me suis impliquée parce que j’avais envie de changer les choses de l’intérieur et je voulais aussi qu’ils y aient plus de femmes en politique» a confiée celle qui a déjà été au service des ministres de la Justice Serge Ménard et Linda Goupil.
Au niveau des gens qu’elle admire en politique, spontanément le nom de René Lévesque lui est venu à l’esprit.«J’étais petite, c’était quelqu’un qui communiquait très bien avec les gens, qui avait des convictions fortes, ce sont des qualités que je trouve inspirantes» a d’abord mentionné Mme Hivon.
«Gérald Godin est une autre personne qui m’inspire beaucoup car il voulait toujours tisser des liens avec des membres des communautés culturelles et il voulait que le projet d’indépendance se fasse avec tous les Québécois de toutes les origines».
Chez les femmes, la députée péquiste mentionne Michelle Bachelet, la présidente de la République du Chili et Haut-Commissaire des Nations Unies des droits de l’homme et la première ministre de la Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern.«Ces deux femmes font de la politique de façon différente et inspirante» a soutenu Mme Hivon.
Par la suite, le Lanauweb est revenu avec Mme Hivon sur le lendemain de l’élection du 1er octobre 2018. Mme Hivon s’est confié sur les sentiments qui l’habitaient le matin du 2 octobre 2018.
«C’était des émotions très mélangées parce que d’une part j’étais extrêmement reconnaissante et honorée de la confiance renouvelée par les électeurs et électrices de mon comté mais surtout dans la circonstance où une vague caquiste s’est produite. D’un autre côté de voir que j’étais la seule de la région de Lanaudière à être réélue et perdre des collègues avec qui ont a bâti quelque chose, partager des idéaux communs, des convictions communes et qui ont beaucoup de talents et qui travaillent fort c’est décevant. Il faut aussi apprendre à travailler avec des effectifs réduits à cause des budgets réduits en raison de notre statut à l’Assemblée Nationale» a confié Mme Hivon
Questionné sur ce qui est le plus difficile en politique, Mme Hivon n’a pas hésité.«La conciliation famille-travail, ce n’est pas facile, ça demande des ajustements constants, retrouver un équilibre selon les besoins de la famille». Elle a aussi ajouté que la dernière année a été difficile car le Parti Québécois a dû apprendre à travailler avec des effectifs réduits.
Rappelons que le Parti Québécois tiendra un congrès extraordinaire au début du mois de novembre prochain et que à ce moment, les militants et militantes seront invité(es) à adopter une déclaration de principe, qui sera un prélude au prochain programme en vue des prochaines élections en 2022,
Le prochain chef sera quant à lui choisi vers la fin de 2020 ou en 2021.