La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, est heureuse d’annoncer le corridor sélectionné pour le troisième lien entre Québec et Lévis. Il s’agit d’une étape importante dans l’avancement du projet.
Ce corridor permettra de réaliser le meilleur projet pour les deux régions, en plus de répondre aux besoins et aux attentes de la population, des entrepreneurs et des élus, qui réclament depuis plusieurs années un nouveau lien pour soutenir le développement économique de leurs régions.
Parmi les corridors potentiels rigoureusement analysés par le ministère des Transports et de la Mobilité durable, le corridor sélectionné est celui dont le point de connexion au réseau supérieur du côté de Québec sera l’autoroute Félix-Leclerc (A-40), soit via l’autoroute Robert-Bourassa (A-740), soit via le boulevard Pierre-Bertrand (R-358). Du côté de Lévis, le point de connexion sera l’autoroute Jean-Lesage (A-20), dans l’axe du chemin des Îles.
Ce corridor se démarque parce qu’il répond aux grands objectifs du projet, notamment en matière de développement économique, de sécurité commerciale, de transport de marchandises, de fluidité de la circulation et de transport collectif.
De plus, il facilitera l’accès aux pôles industriels, aux zones commerciales et aux installations portuaires dans la région de Québec et l’Est du Québec, ce qui permettra le développement de ces secteurs. En plus de sécuriser le transport de marchandises, aspect essentiel pour nos PME, il améliorera la circulation sur les routes, un enjeu important pour les travailleurs et l’ensemble des citoyens. Autres avantages : il pourra répondre à la demande grandissante pour le transport collectif et s’intégrer facilement aux réseaux déjà en place.
« Par la sélection de ce corridor, nous franchissons une étape décisive vers la réalisation du troisième lien, et posons un autre geste fort pour l’avenir économique de l’Est du Québec. Parce que ce projet va bien au-delà d’un axe routier : il s’agit d’un levier stratégique pour sécuriser le transport des marchandises, assurer la fluidité des échanges commerciaux, soutenir nos entreprises et renforcer la résilience économique et logistique du Québec, à commencer par les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches. Chaque étape achevée témoigne de notre détermination à livrer un projet très attendu par nos citoyens, entreprises, élus et milieux économiques. Tout ce travail, nous le faisons pour eux. Nous passons à l’action. »
Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable
« Chaque nouvelle étape franchie pour le troisième lien vient concrétiser notre volonté de réaliser ce projet structurant pour la Chaudière-Appalaches, la Capitale-Nationale, ainsi que pour l’Est du Québec. La population s’attend, avec raison, à ce qu’on assure la sécurité économique régionale et qu’on facilite les déplacements entre les deux rives, qu’il s’agisse des personnes ou des marchandises. Tous les députés de la Chaudière-Appalaches vont continuer de travailler sans relâche à la réalisation du troisième lien. Nous le faisons pour des raisons bien évidentes : améliorer le quotidien de nos citoyennes et citoyens, et assurer le développement économique de notre région. »
Bernard Drainville, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches
« Le troisième lien répond concrètement aux besoins exprimés depuis longtemps par la population. Le corridor annoncé aujourd’hui est le meilleur projet : il favorisera la croissance économique, soutiendra nos entreprises et améliorera la qualité de vie des citoyens de la Capitale-Nationale en leur offrant d’autres options de mobilité. »
Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale
Faits saillants
- Les diverses études, notamment en ingénierie, préalables à la phase de conception collaborative se poursuivent. De même, des inventaires sur le terrain et des forages géotechniques seront réalisés afin de caractériser le corridor. L’ensemble de ces activités permettront de définir le tracé ainsi que les exigences de base du projet. La prochaine étape sera le dépôt, vers la mi-2025, de l’avis de projet préalable aux travaux du BAPE.
- Afin de sélectionner de manière objective et rigoureuse le corridor permettant de réaliser le meilleur projet au meilleur coût et ayant le plus important potentiel d’optimisation de la fluidité routière, l’approche de l’analyse multicritère a été retenue. Différentes expertises ont également été réunies, notamment en modélisation des transports, en environnement et en aménagement du territoire.
- À titre indicatif, parmi les cinq corridors présentés lors des séances d’information publiques de février dernier, le corridor sélectionné correspond au corridor 2.