Trois ans de pénitencier pour Kevin Perreault-Dubuc

Photo courtoisie

Pour avoir notamment poignardé deux personnes dans un bar de Joliette, en janvier dernier, Kevin Perreault-Dubuc devra passer les trois prochaines années dans un pénitencier.

La sentence a été prononcée en fin d’avant-midi, le 10 juin, au palais de justice de Joliette. En rendant sa peine, le juge Bruno Leclerc a finalement accepté la suggestion commune faite par lA Couronne et la Défense.

Au départ, le juge était en désaccord avec la suggestion de Me Laurent Kominik (Couronne) et Me Karine Boisvert (Défense).

« Vous avez pris le chemin de la criminalité. Par contre, la Cour Suprême m’impose de suivre la suggestion des avocats s’il ne pouvait prouver qu’elle était déraisonnable », a mentionné le juge en rendant sa décision.

Kevin Perreault-Dubuc, 22 ans,  avait plaidé coupable, le 9 avril, dernier à une kyrielle d’accusations soit  deux chefs de menaces de mort, deux  d’entrave à un agent de la paix, deux bris de probation, agression armée, voie de fait causant des lésions corporelles, de menace, évasion d’une garde légale et bris de condition.

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Rappel des faits

Dans la soirée du 17 janvier dernier, ill a tout d’abord participé à une agression armée qui a fait deux blessés dans un établissement licencié de la rue Lajoie Sud.

Kevin Perreault-Dubuc s’est rendu à cet endroit, avec un autre individu, afin d’avoir une discussion avec une des victimes qu’il connaissait déjà. Le ton a monté et l’accusé a asséné des coups de couteau à la victime ainsi qu’à un autre homme qui a voulu séparer les belligérants.  Les deux personnes blessés ne l’ont pas été gravement et ont rapidement obtenu leur congé d’hôpital.

À la suite de l’agression, les deux suspects avaient quitté en véhicule. Les corps policiers avoisinants ont été avisés et ont effectué du ratissage et de la surveillance. Les deux suspects avaient été localisés en véhicule vers 22 h 30 dans le secteur de La Plaine, par le Service de police de Terrebonne.

Il s’évade de l’hôpital

Kevin Perreault-Dubuc, qui était le passager du véhicule, a pris la fuite à pied, mais les policiers avaient été en mesure de le retracer et de l’arrêter pour agression armée. Il a aussi proféré des menaces de mort envers deux policiers en plus d’entrave au travail des policiers.

Pour cet événement, Kevin Perreault-Dubuc avait comparu sous 14 chefs d’accusation. À l’issue de sa première comparution pour agression armée, un juge de la Cour du Québec avait ordonné qu’il subisse une évaluation psychiatrique afin de déterminer l’aptitude de l’accusé à subir son procès.

Or, il s’est évadé du CHDL, endroit où il était détenu pour son évaluation, le 22 janvier dernier. Il a été arrêté sur l’heure du midi, le 25 janvier, dans un logement de la rue Alphonse-Durand à Joliette, par les policiers de la Sûreté du Québec. Le groupe tactique d’intervention est venu en assistance pour procéder à son arrestation.

Il a été remis en liberté une seconde fois, sous plusieurs conditions. Il a cependant à nouveau été appréhendé dans la soirée du 2 mars dernier après que les policiers de de la Sûreté du Québec du poste de la MRC de Joliette aient reçu une plainte concernant des menaces transmises par téléphone à une personne.

Il regrette

Avant que le juge ne prononce sa peine, Kevin Perreault-Dubuc a déclaré qu’il regrettait les gestes qu’il a commis et qu’il demandait pardon aux victimes.

Il a cependant été incapable d’expliquer le pourquoi de ses gestes et n’eut été, selon lui, d’erreurs de gestion de son dossier, il serait déjà plus avancé dans son processus de reprise en main.

Puisque l’accusé est détenu depuis son arrestation, le 17 janvier dernier, il reste deux ans et cinq mois à purger pour Kevin Perreault-Dubuc.