Travailleurs étrangers temporaires soumis aux mêmes règles que les Québécois revenant de l’extérieur

Photo courtoisie

En raison de la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur agricole, 16 000 travailleurs étrangers temporaires (TET) viennent chaque année prêter main-forte aux producteurs agricoles québécois. Dans Lanaudière, ce sont 175 entreprises agricoles qui accueillent habituellement 1 650 travailleurs étrangers.

À cet égard, nous tenons à rassurer la population que chaque TET est soumis à des règles strictes de sécurité, comme demandé par les autorités compétentes des gouvernements canadien et québécois. Les travailleurs qui arriveront au Québec au cours des prochaines semaines (certains sont déjà présents depuis le 18 mars ou bien avant) devront ainsi respecter une période d’isolement complet de 14 jours et se soumettre à une vérification quotidienne de leur état de santé.

Le Centre d’emploi agricole (CEA) de Lanaudière, service de l’Union des producteurs agricoles, est un intervenant de première ligne auprès des producteurs agricoles qui hébergent des TET. Des documents sont fournis aux producteurs concernant leurs obligations et des contacts téléphoniques systématiques sont effectués. De plus, les TET eux-mêmes doivent prendre connaissance de leurs propres obligations. L’agence de la santé publique de la région ainsi que la CNESST sont systématiquement informées de leur arrivée.

Il est important de souligner que les règles de circulation et de distanciation applicables aux TET sont les mêmes que pour tous les Québécois et que les employeurs sont invités à limiter leurs déplacements. Sachez, par ailleurs, qu’il est normal de voir des travailleurs étrangers se déplacer (de manière limitée, bien  entendu) puisque plusieurs étaient déjà au pays  et  ne sont pas en quarantaine.

Bien que le gouvernement canadien ait fermé nos frontières, il a été reconnu que les TET sont essentiels au secteur agricole, plus particulièrement au secteur horticole, et qu’une exception devait être faite pour eux. L’agriculture québécoise a besoin de cette main-d’œuvre pour nourrir nos concitoyens.

Cependant, nous estimons que seulement la moitié des TET attendus habituellement pourront venir travailler cette année chez nos producteurs québécois. L’Union des producteurs agricoles lancera prochainement une campagne de recrutement pour faire appel aux Québécois intéressés par le travail à la ferme.