C’est le 23 octobre qu’avait lieu la première édition du Rendez-vous Oser-Jeunes 2018 au Musée d’art de Joliette.
Sur 390 organisations certifiées, ils étaient près de 80 participants à participer à cet évènement organisé par le Comité régional pour la valorisation de l’éducation (CREVALE),
L’objectif de ce rendez-vous était de stimuler l’engagement de la communauté d’affaires lanaudoise et de tous les employeurs certifiés valorisant l’éducation.
Les participants ont été, tout au long de la matinée, été interpelés sur la pertinence du rôle de l’employeur dans la qualification et la diplomation des jeunes et des adultes en formation et sur les enjeux s’y rattachant.
Enjeux
Ces enjeux ont d’abord été exposés par des panélistes afin de poser les bases de la réflexion collective qui s’est poursuivie lors de divers ateliers.
Ces panélistes qui ont pris la parole étaient Jean-François Dupuis, directeur de Lanaudière économique, (sous-diplomation des Lanaudois); Richard Desjardins, directeur du Centre multiservice des Samares (décrochage scolaire en période de rareté de main-d’œuvre(; Hugo Flamand, propriétaire des pharmacies Familiprix Hugo Flamand et Alexandre Comtois (enjeu du recrutement et de la fidélisation de la main-d’œuvre étudiante); Amélie Arbour, étudiante au baccalauréat en nutrition à l’Université de Montréal et employée étudiante à Bridgestone Canada – usine de Joliette (conciliation études-travail); Sylvain Grisé, directeur des Complexes sportifs de Terrebonne (valorisation de l’éducation).
Pour Richard Desjardins, le marché du travail lanaudois se doit d’être attractif. Les employeurs doivent faire partie de la solution du décrochage scolaire.
De son côté, Hugo Flamand a précisé que les entreprises devaient utiliser davantage Facebook et les réseaux sociaux afin d’attirer les futurs candidats. « Comme employeur, c’est important de s’intéresser aux horaires des études des jeunes travailleurs ainsi que leurs intérêts », a-t-il précisé.
L’entrepreneur bien connu Alexandre Taillefer a aussi fait une allocution. « Il y a deux solutions au problème de la pénurie de main-d’œuvre soit l’immigration et augmenter le nombre de personnes aînées sur le marché du travail. Notre société change profondément. Il faut être prêt à faire face à ce défi », a-t-il souligné.
« À l’aube d’une nouvelle planification stratégique, il nous apparaissait important que celle-ci porte les fruits d’un engagement réel de tous les milieux concernés par la qualification et la diplomation du plus grand nombre », a rappelé Richard Desjardins, président du CREVALE.