Journée nationale des centres de femmes : Le Centre de femmes Marie-Dupuis souligne l’événement

Photo courtoisie

Le 1er octobre dernier, partout au Québec, les centres de femmes membres de L’R des centres de femmes du Québec ont souligné la Journée nationale des centres de femmes. C’est ainsi qu’au Centre de femmes Marie-Dupuis, 22 participantes se sont réunies de 13 h à 16 h afin de discuter du travail invisible effectué par les femmes, et de la charge mentale qui en découle. Elles ont également pris connaissance d’une vidéo retraçant le début de ce combat féministe La p’tite histoire du travail invisible.

https://www.youtube.com/watch?v=iTjhOknw0A4

Au printemps dernier, L’R des centres de femmes du Québec mettait en ligne un calculateur du travail invisible. Depuis, 4 995 femmes, 480 hommes et 14 personnes non-binaires ont répondu au calculateur. Les résultats ont démontré que les femmes effectuent en moyenne 26,5 heures de travail invisible par semaine.

Travail invisible et charge mentale

« Le travail invisible et la charge mentale sont des obstacles majeurs à l’égalité des genres. Réalisé aux deux tiers par les femmes et les filles, pour 5 % du revenu mondial, le travail invisible désigne le travail qui n’est pas officiellement reconnu comme tel et qui n’est pas comptabilisé dans la création de richesse au sein d’un pays : le travail ménager, le travail des proches-aidantes, des mères et des grands-mères, des bénévoles, des femmes qui s’impliquent dans les entreprises de leur conjoint, etc. La pauvreté des femmes est directement liée à la dévalorisation et l’invisibilisation des travails et métiers traditionnellement féminins. De plus, l’énergie investie par les femmes dans le travail invisible non-rémunéré pourrait être employée autrement par les femmes. Leur temps disponible en dehors des heures régulières de travail étant employé pour effectuer des tâches non reconnues, les femmes ne peuvent se consacrer autant que les hommes à leurs loisirs, à la vie politique, à leur santé personnelle, au développement de leur carrière, à leur cheminement scolaire ou au développement de compétences valorisées et reconnues ». (L’R des centres de femmes du Québec, communiqué du 1er octobre 2019).

Au Centre de femmes Marie-Dupuis, nous poursuivrons les discussions et la réflexion afin d’élaborer des revendications qui seront portées par L’R et les centres dans le but de valoriser et faire reconnaître le travail invisible et la charge mentale.