Diparition d’une instance décisionnelle plus que paritaire

Courtoisie

La décision du gouvernement Legault d’abolir les commissions scolaires (projet de loi 40 relatif à l’organisation et à la gouvernance scolaire) vient porter un coup dur a une instance décisionnelle plus que paritaire.

«Les commissions scolaires sont des lieux décisionnels où l’on retrouve une majorité de femmes, précise Francine Ranger, présidente du Réseau des Femmes Élues de Lanaudière (RFEL). Bien que le taux de participation aux dernières élections scolaires ait été de seulement 5%, il s’agit tout de même d’un endroit propice permettant aux femmes de prendre une part active aux décisions concernant l’éducation des enfants ou encore de s’initier à la démocratie et à l’exercice du pouvoir pour le bien commun. En ce sens, c’est une bien triste nouvelle» enchaîne-t-elle.

«Pour le conseil d’administration du RFEL, il est primordial que le gouvernement prévoie un mécanisme pour assurer la parité sur la nouvelle instance de gouvernance qui sera inévitablement mise en place pour remplacer les commissions scolaires, non seulement en y assurant la présence des femmes, mais également en termes de représentativité régionale pour éviter la centralisation des décisions» ajoute Lisette Falker, chargée de projet pour le RFEL.

Le RFEL a pour mission de favoriser le réseautage des élues dans l’exercice de leur mandat, des ex-élues et des candidates potentielles. L’organisme a officiellement vu le jour le 8 décembre 2013, lors de son assemblée générale de fondation. 100 femmes de la grande région de Lanaudière, en grande majorité des élues municipales, en sont membres.