Savoir reconnaître les signes de détresse chez nos proches

Photo courtoisie

L’isolement, la maladie (ou la crainte de la contracter), l’instabilité économique et l’incertitude face à demain sont autant de facteurs amenés par le contexte de pandémie qui peuvent augmenter l’anxiété, voire même la détresse chez certaines personnes.

C’est pourquoi le Centre de prévention du suicide de Lanaudière souhaite rappeler aux Lanaudoises et aux Lanaudois qui vivent une détresse suicidaire, ou qui sont inquiets pour un proche dans une telle situation, que la ligne d’intervention en prévention du suicide, le 1-866-APPELLE (1-866-277-3553) demeure accessible à toute heure du jour et de la nuit.

Des idées pour prendre soin de soi

Les plus positifs d’entre nous ont déjà décidé d’utiliser cette période de confinement pour lire, écouter ou jouer de la musique, bricoler, cuisiner ou faire d’autres activités qu’ils affectionnent. D’autres y voient plutôt un moment privilégié pour être ensemble… autrement ! On organise un souper de groupe en visioconférence ou on appelle un ami ou une cousine qu’on voit moins souvent. On peut aussi prendre une marche ou commencer le ménage du printemps. Bref, on profite de cette pause forcée pour reconnecter avec nos passions et nos raisons de vivre et pour faire des choses qui nous font du bien.

Des signes à surveiller

Malheureusement, si on regarde l’envers de la médaille, certaines personnes peuvent vivre très difficilement la situation. Le CPSL suggère de demeurer à l’affût des signes pouvant traduire la détresse chez soi comme chez les membres de notre entourage. Ces signes sont nombreux et ne signifient pas nécessairement que la personne qui les présente pense au suicide. On devrait néanmoins aller chercher de l’aide si on observe plusieurs de ces signes ou encore, si on en observe un seul, mais de façon beaucoup plus intense que d’habitude. Parmi ces signes, on retrouve notamment l’irritabilité ou l’agressivité, un désintérêt marqué pour nos activités habituelles, le fait de se sentir inutile, délaissé par ses proches ou de sentir qu’on est un fardeau pour eux, le manque de sommeil, d’appétit ou d’énergie, une consommation plus importante de drogues ou d’alcool ou encore l’usage de substances plus dommageables.

Que faire en cas de doute ?

Pour aider une personne qui traverse une crise suicidaire, on peut consulter le www.passeportpourlavie.org, qui vise à outiller les personnes qui souhaitent aider un proche suicidaire. À tout moment, et peu importe son âge, on peut également joindre un intervenant du CPSL, au 1-866-APPELLE.