Revue judiciaire – Janvier à mars 2018

Photo d'archives

Janvier

Le 12, Un septuagénaire, soupçonné d’avoir assassiné son ex-conjointe, a échoué dans sa tentative d’obtenir sa remise en liberté en attendant son procès. Le juge Marc-André Blanchard, de la Cour supérieure a conclu que Pierre Courtois, 76 ans,  de Saint-Charles-Borromée, accusé du meurtre prémédité de Sylvie Deshaies, ne pouvait obtenir de cautionnement, au terme de son enquête sur remise en liberté qui a eu lieu le 20 et 21 décembre 2017. Les faits reprochés à l’accusé se seraient déroulés dans la soirée du 4 juillet 2017 à Saint-Charles-Borromée.  Vers minuit 30, le 5 juillet, le véhicule de l’accusé serait entré en collision avec un camion 53 pieds sur la route 158 à la hauteur de Saint-Alexis. La victime, qui était passagère du véhicule, est décédée. Très rapidement, l’enquête policière  s’est tournée vers le suspect, Pierre Courtois, un ancien pompier de Montréal, qui a été grièvement blessé lors de l’accident. M. Courtois a renoncé à subir une enquête préliminaire et devrait subir son procès devant jury durant l’année 2019.

Février

Le 21, un ancien homme fort du défunt Blizzard de Saint-Gabriel n’aura pas à purger une peine de prison ferme pour avoir donné plusieurs coups de poing à un joueur du Big Foot de Saint-Léonard-d’Aston lors d’un match des séries de la défunte Ligue Senior de la Mauricie en mars 2015. Initialement accusé de voie de fait grave, Philippe Mailhot, 39 ans, avait plaidé coupable, en août 2017 à une accusation réduite de voie de fait causant des lésions corporelles. Le juge Bruno Leclerc s’est finalement rangé du côté des arguments de l’avocat de l’accusé et l’a condamné à une absolution conditionnelle avec l’obligation de faire 240 heures de travaux communautaires sur une période de deux ans. De plus, M. Mailhot devra verser une amende de 4000$ au Camp Papillon. Il devra enfin se soumettre à une probation de trois ans. « Une telle violence est inacceptable. Par contre, un casier judiciaire aurait de trop graves répercussions sur la vie de M. Maihot. Ce dernier n’a pas à payer pour la stupidité d’une ligue et des spectateurs qui demande de la violence à leurs joueurs », a commenté le magistrat en rendant sa sentence. Les faits se sont déroulés le 14 mars 2015 à l’aréna Familiprix lors du quatrième affrontement de la demi-finale entre le Big Foot et le Blizzard, Saint-Léonard-d’Aston menait la série 3-0. Durant la période d’échauffement, une mêlée générale éclate, Philippe Mailhot assène un violent coup de poing à Louis-Étienne Leblanc. Ce dernier s‘effondre sur la glace, Mailhot continue de le frapper. La victime a été hospitalisée, souffrant d’une commotion cérébrale et d’une double fracture de la mâchoire. Elle a dû subir une intervention chirurgicale à l’Hôpital Régional de Trois-Rivières. Le DPCP a porté en appel la sentence rendue par le juge Leclerc dans ce dossier.

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