Revue faits divers – Juillet à septembre 2021

Photo courtoisie Pierre Laurent

Juillet

Le 5, une dame, dans la vingtaine, a perdu la vie dans des circonstances tragiques, en étant happée mortellement alors qu’elle tondait la pelouse, sur le terrain d’un centre parachutisme de Saint-Esprit, en début d’après-midi. L’accident inusité est survenu vers 13 h sur le terrain de Parachutisme Montréal, situé sur la route 125 à Saint-Esprit. La dame effectuait la tonte de pelouse, avec un tracteur de gazon, tout près de la piste d’atterrissage lorsque l’impact est survenu. « La victime a été heurtée par l’une des ailes de l’appareil au moment de l’atterrissage de l’appareil. Selon toute vraisemblance, le pilote ne l’aurait pas aperçue», a déclaré, au Lanauweb, le sergent Marc Tessier, porte-parole de la Sûreté du Québec. Transportée au centre hospitalier dans un état grave, elle a succombé à ses blessures dans les minutes suivantes à l’hôpital. De son côté, le pilote de l’avion, qui a fait une légère sortie de piste, n’a pas été blessé, mais a été transporté au centre hospitalier pour traiter un choc nerveux. Les enquêteurs de la Sûreté du Québec se sont rendus sur place afin de tenter de comprendre les causes et les circonstances exactes de cet accident.

Le 6, deux personnes ont été légèrement blessées à la suite d’une agression armée à la machette, survenue en fin de journée, à Joliette. L’incident est survenu vers 16 h, sur la rue Fabre, dans le secteur de la piscine municipale. Selon les premières informations obtenues de la Sûreté du Québec, le suspect, âgé début vingtaine, aurait frappé les victimes avec une machette. Il a pris la fuite avant d’être rapidement arrêté à la suite du ratissage des policiers du poste de la MRC de Joliette. Pour ce qui est des deux blessés, ils ont été traités sur place par les ambulanciers. Quant au suspect, Chad Gagnon, 20 ans, de Joliette, qui est connu des milieux policiers, il a été formellement inculpé, le lendemain, de deux chefs d’agression armée, deux de menaces de mort, un de possession d’arme dans un dessein dangereux pour la paix publique ainsi que quatre bris de condition. Il a été gardé détenu au terme de son enquête sur remise en liberté. Un témoin de la scène a raconté sa version des faits au Lanauweb. « Nous étions assis à une table de pique-nique lorsque des gens d’un autre groupe ont commencé à nous insulter. Certains de ces individus, dont le suspect, étaient possiblement intoxiqués à la drogue », a mentionné le témoin. Le premier groupe de jeunes a alors décidé de partir. C’est alors que le suspect, qui  cherchait quelqu’un à qui s’en prendre, aurait sorti une machette pour tourner autour de la première victime. «  Il a alors tenté de le frapper au visage, mon ami l’a évité. Il a par la suite sauté dessus avant de l’atteindre à la main.  Mon ami a tenté de prendre la machette pour désarmer le suspect », a ajouté le témoin. C’est alors que les jeunes du premier groupe, dont fait partie les victimes, ont tenté de le désarmer. Le suspect a par la suite pris la fuite lorsqu’il a entendu les sirènes d’urgence. Faisant initialement face à un total de 22 chefs d’accusation, Chad Gagnona plaidé coupable, le 16 novembre, à 16 chefs, soit cinq d’agression armée, deux de menace de mort, huit de bris de condition et un de possession d’arme dans un dessein dangereux. Le juge Bruno Leclerc a entériné la suggestion commune faite par la Couronne et la Défense, en condamnant l’accusé à une peine globale de neuf mois de détention, moins le temps préventif. Ce qui signifie qu’il reste 70 jours à purger pour l’accusé.

Homme avec machette à Joliette
Photo courtoisie

Le 21, un homme de Saint-Gabriel-de-Brandon fait face à la justice en lien avec une agression sexuelle survenue la veille à Louiseville. Ce sont les policiers du poste principal de la MRC Maskinongé qui ont procédé à l’arrestation du suspect de 31 ans qui aurait agressé sexuellement un enfant d’environ 5 ans dans un parc de Louiseville vers 13h30, le 20 juillet. Mis au fait de l’agression, les policiers se sont immédiatement rendus sur place et un ratissage a été effectué. « Grâce à une bonne description physique fournie par des témoins, le suspect a été localisé dans le secteur de la route 138 alors qu’il circulait à vélo. Il a été arrêté au terme d’une poursuite à pied qui a pris fin sur la 2e avenue », a indiqué le sergent Jean-Raphael Drolet, porte-parole de la Sûreté du Québec. Le suspect, qui a des antécédents en semblable matière, a été conduit au poste de police et a été longuement interrogé par les enquêteurs. Maxime Legros-Crête a comparu ce matin au palais de justice de Trois-Rivières, devant la juge Dominique Slater, pour répondre à deux accusations soit agression sexuelle et incitation à des contacts sexuels. La Couronne s’est objectée à sa remise en liberté.  Alors qu’il devait subir son enquête sous caution, Maxime Legros-Crête a plutôt choisi de plaider coupable à un chef d’agression sexuelle devant le juge David Bouchard. La Couronne représentée par Me Martine Tessier a retiré le chef d’incitation à des contacts sexuels. Me Tessier et l’avocat de l’accusé, Me Yvan Braun, ont demandé au tribunal la confection d’un rapport présentenciel et d’une évaluation sexologique. L’accusé de 31 ans, qui a déjà été condamné pour voyeurisme en 2009, connaîtra sa peine le février 2022. La Couronne a réclamé huit ans de pénitencier alors que la Défense a suggéré une sentence de quatre ans . Pour ce qui est de la jeune victime, elle a été confiée à ses parents et recevra un suivi approprié.

Le 26, un Véhicule Récréatif (VR) a été complètement détruit par un incendie, en début d’après-midi, à Joliette. Le feu a éclaté vers 13 h 15 dans le stationnement du Rona sur le boulevard Firestone. « Un des deux occupants du VR débutaient le remplissage du véhicule lorsque l’explosion s’est produite », a expliqué Carl Gauthier, directeur du Service des incendies de Joliette. À l’arrivée des pompiers, le VR, qui était collé sur le réservoir principal de propane, était en embrasement généralisé. Le véhicule est une perte totale alors que la station de remplissage a subi des dommages importants. ’incendie a été maîtrisé au bout d’une quinzaine de minutes. L’intervention a nécessité 15 pompiers de Joliette. Les deux occupants du VR ont été très légèrement blessés et ont traité sur place par les ambulanciers.

Photo courtoisie Nicolas Allard

Le 30, un homme âgé a percuté la vitrine d’un magasin Dollorama situé sur la rue Gauthier Nord à Notre-Dame-des-Prairies en début d’après-midi. Le conducteur du véhicule n’a pas été blessé mais une cliente a subi des blessures au bas du corps qui ont nécessité son transport dans un centre hospitalier. L’origine de l’accident demeure inconnue pour le moment. Le commerce a été fermé durant en raison des dommages causés par l’accident.

Photo Guy Latour

Août

Le 14, un homme de 71 ans a été retrouvé inconscient dans une piscine d’une résidence de la rue André, à Notre-Dame-des-Prairies, vers 19 h 30. À leur arrivée sur place, les services d’urgence ont tenté des manœuvres de réanimation mais le décès de l’homme a été constaté au centre hospitalier. Un enquêteur de la Sûreté du Québec s’est rendu sur place pour éclaircir les circonstances de l’événement.

Photo Guy Latour

Le 15, une poursuite policière, suite à un délit de fuite, a eu lieu vers minuit 45 le, 15 août, au centre-ville de Joliette. Selon les informations fournies par le sergent Stéphane Tremblay, porte-parole de la Sûreté du Québec, l’événement a débuté alors qu’une auto-patrouille de la SQ a voulu intercepter un véhicule, avec deux individus à bord, sur la rue Notre-Dame, alors que le conducteur a enfreint des règles du code de la sécurité routière. À ce moment, le conducteur a refusé de s’arrêter et poursuit sa route à très haute vitesse. Les policiers se sont mis à la poursuite du conducteur du véhicule, qui perd le contrôle et heurte un poteau d’Hydro-Québec, avant de terminer sa course sur le côté d’une maison située au coin de Gaspard sud et Notre-Dame. Par la suite, les suspects, âgés de 20 ans, prennent la fuite à pied vers la rue Lajoie sud mais ont été vite rattrapés par les policiers. Les policiers ont procédé à leur arrestation. Ils ont été libérés sous promesse de comparaître mais pourrait face face à de graves accusations soit conduite dangereuse et délit de fuite. Une partie du secteur a été privée d’électricité pendant un certain temps, afin qu’une équipe d’Hydro-Joliette remplace le poteau électrique endommagé.

Le 31, une pizzeria a été la proie des flammes en début de nuit le 31 août sur la rue Principale à Saint-Félix-de-Valois. Selon les informations fournies par Dominic Bibeau, directeur-adjoint du service des incendies de Saint-Félix-de-Valois, l’incendie est considéré comme suspect et le dossier a été transféré à la Sûreté du Québec. Plus de 30 pompiers ont pris part à l’intervention qui a duré plusieurs heures pour se terminer vers 6h. L’immeuble est une perte totale et une pelle mécanique a terminé la démolition de l’immeuble, a aussi confirmé M. Bibeau.

Photo Mario Durieux

Septembre

Le 3, les enquêteurs du poste de la MRC de Joliette de la Sûreté du Québec ont procédé à l’arrestation  du suspect relativement à des délits de nature sexuelle commis entre le 25 juillet et le 7 août dernier. Mhamed Boukerma, 47 ans, de St-Léonard, a comparu à Joliette pour faire face à deux chefs d’agression sexuelle et d’avoir obtenu des services sexuels moyennant une rétribution. Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes. Dans le présent dossier, le suspect pourrait avoir fait d’autres victimes. Au terme de son enquête caution, le juge Gilles Garneau a conclu que l’accusé pouvait attendre son procès en liberté avec de strictes conditions à respecter. Ainsi, une tierce personne devra s’engager pour une somme de 2500$ sans dépôt. Il sera aussi interdit à l’accusé de communiquer directement ou indirectement avec les présumées victimes, ni de se trouver à 500 mètres de leur domicile ou de leur lieu de travail. Une ordonnance de non-publication sur la preuve présentée au tribunal a été émise au stade de l’enquête caution.

Photo courtoisie

Le 9, un vol qualifié est survenu vers 15h, dans un commerce du Boulevard Antonio-Barrette à Notre-Dame-des-Prairies. Selon les informations fournies par le sergent Jean-Raphaël Drolet, porte-parole de la Sûreté du Québec, trois individus possiblement armés, se sont introduit dans le commerce pour y dérober divers objets Par la suite, les suspects ont pris la fuite à bord d’un véhicule mais ont été rapidement localisé par une patrouille qui circulait dans le secteur. À l’intersection du Boulevard Firestone et de la route 131, le véhicule des suspects est entré en collision avec un autobus scolaire. Par la suite, les trois individus ont tenté de prendre la fuite à pied, mais ont été rapidement rattrapés par les policiers. Ils ont été conduits au poste de police et feront face à une kyrielle d’accusations. Les trois suspects sont âgés de 17, 18 et 19 ans et proviennent de la région de Montréal. Le secteur de l’accident a été bouclé pour fin d’enquête ainsi que le secteur du commerce où a eu lieu le vol qualifié. Bilaf El Saj, 18 ans, de Montréal, ainsi que Jeffrey Emmanuel Olivares-Jaramillo, 19 ans, de Terrebonne, ont comparu vendredi après-midi au palais de justice de Joliette pour répondre à de graves accusations, soit de vol qualifié en utilisant une arme à feu, séquestration, déguisement, conduite dangereuse et conduite d’un véhicule à moteur sachant qu’ils étaient poursuivis par un agent de la paix, ont omis, sans excuse raisonnable, d’arrêter leur véhicule à moteur dès les circonstances le permettaient. La Couronne s’est objectée à leur remise en liberté. Les deux accusés resteront incarcérés jusqu’à la fin de leur procès à la suite de leur enquête caution.

Le 27, vers 14 h 45, les policiers du poste de la Matawinie ont été appelés à intervenir dans une résidence unifamiliale du chemin de la Montagne dans la municipalité de St-Donat suite à la découverte d’une femme inanimée. La victime, Andréanne Ouellet a été transportée au centre hospitalier où son décès a été constaté lundi en fin de la journée. L’enquête pour homicide a été confiée au service des enquêtes sur les crimes contre la personne. La scène a été expertisée par des techniciens en identité judiciaire. Son Le présumé meurtrier a été arrêté mardi après-midi par les enquêteurs et interrogé par la suite. Selon le journal de Montréal, la victime était mère de cinq enfants. Andréanne Ouellet et Alexandre Boudreau-Chartrand ont été en couple durant 10 ans et leur relation aurait été toxique. Alexandre Boudreau-Chartrand, 36 ans, aussi de Saint-Donat, a brièvement comparu par téléphone, le 29 septembre, au palais de justice de Joliette, pour faire face à une accusation de meurtre non-prémédité. Comme il s’agit d’une accusation de meurtre, aucun plaidoyer n’a été enregistré. Sa détention est aussi automatique. L’accusé devra déposer une requête en cautionnement en Cour supérieure s’il souhaite reprendre sa liberté durant les procédures.

Photo courtoisie Facebook

Le 29, un adolescent de 16 ans a perdu la vie après avoir été happé par un véhicule qui a pris la fuite. L’accident est survenu vers 20h lors que les patrouilleurs de la SQ, du poste de la MRC de Montcalm ont reçu un appel 911. « Le piéton circulait sur la route 335 lorsqu’un véhicule l’a percuté. Le conducteur a poursuivi sa route et ne s’est pas arrêté », a expliqué la sergente Marithé Bolduc, porte-parole de la Sûreté du Québec. Le piéton a été grièvement blessé et transporté dans un centre hospitalier où il a succombé à ses blessures. Pour ce qui est du véhicule impliqué et son conducteur, ils ont fait l’objet d’intenses recherches. Des enquêteurs et un reconstitutionniste se sont rendus sur les lieux de l’accident pour tenter d’en déterminer les circonstances ALe 27 octobre, après presqu’un mois d’enquête, les enquêteurs des Crimes majeurs de la Sûreté du Québec, en collaboration avec les policiers de la MRC de Montcalm, ont procédé à l’arrestation de deux individus. Derick Pimparé, de Sainte-Sophie, a été formellement accusé de délit de fuite causant la mort et d’entrave à la justice lors de sa comparution par visio-conférence en fin d’après-midi, au palais de justice de Joliette. Il a été remis en liberté, le 1er novembre, moyennant un dépôt d’un montant de 5000 $ pour garantir le respect de toutes les conditions. Parmi celles-ci, il devra respecter un couvre-feu entre 23 h et 6 h et le matin sauf pour fin de travail légitime ou sauf pour urgence médicale pour lui et ses proches. Il devra déposer son permis de conduire et il lui sera interdit de conduire tout véhicule à moteur durant toute la durée des procédures judiciaires. Pour ce qui est de l’autre individu arrêté, il a été relâché sous promesse de comparaître à une date ultérieure à Joliette.

Le 30, le restaurant L’Harmonie situé sur la rue Principale à Saint-Roch-de-l’Achigan a été la proie des flammes très tôt cette nuit-là.  Le service des incendies de la MRC de Montcalm a été appelé à se rendre sur place vers 4h45. Étant donné l’ampleur du brasier, plusieurs services incendies des localités voisines sont venus en renfort, dont Sainte-Julienne, Saint-Calixte, Rawdon, Repentigny, Saint-Lin et Saint-Charles-Borromée pour le ravitaillement en air. Une cinquantaine de pompiers ont pris part à l’opération qui était toujours en cours en début de matinée. L’enquête sur cet incendie suspect a été transférée à la Sûreté du Québec. Le bâtiment est une perte totale.

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