Revue faits divers – Juillet à septembre 2020

photo tirée de Facebook

Juillet

Le 2, un jeune homme de 23 ans a été arrêté, dans des circonstances houleuses à Berthierville. Les policiers du poste de la MRC de d’Autray ont reçu un appel de citoyens indiquant qu’un véhicule circulait de façon erratique sur l’autoroute 40. Par la suite, les agents ont voulu intercepter le suspect. Ce dernier a semble-t-il décidé de ne pas s’en laisser imposer. Il aura fallu l’intervention de 4 policiers pour le raisonner. L’enquête a permis de savoir qu’il aurait été impliqué dans une collision dans les minutes précédant l’arrestation et aurait pris la fuite. Le Directeur des Poursuites Criminelles et Pénales a déposé des accusations de conduite dangereuse, de délit de fuite, de fuite, de refus d’obtempérer, d’avoir agi de manière à provoquer la peur chez les quatre policiers, de menaces de mort et de méfait pour avoir endommagé la porte de sa cellule. 13 autres accusations de voie de fait, d’agression armée, de séquestration, de menaces de mort, d’harcèlement, de conduite dangereuse, de méfait, de menace de causer un incendie et de bris de probation ont aussi été portées. Il doit enfin répondre à quatre chefs de bris de probation. Les actes reprochés seraient survenus à diverses périodes entre avril 2015 et août 2019 dans plusieurs municipalités de Lanaudière, à Boucherville et à Montréal. Plusieurs des chefs impliquent comme victime une personne qui avait 16 ans en 2015. Son procès aura lieu du 29 mars au 1er avril 2021.

Le 7, un homme de Rawdon, a été arrêté pour avoir agressé sexuellement la fillette de son coloc. Denis Trudeau, 55 ans, a rapidement plaidé coupable à 10 chefs d’accusation soit deux chefs de menace de mort, deux chefs d’avoir rendu du matériel explicitement accessible à des mineurs, de contact sexuel, d’incitation à des contacts sexuels, d’avoir produit et d’avoir eu en sa possession de la pornographie juvénile ainsi deux chefs d’avoir brisé une ordonnance lui interdisant de communiquer directement ou indirectement de quelque façon que ce soit avec une personne âgée de moins de 16 ans à moins d’être sous la supervision d’un adulte et d’utiliser internet ou tout autre réseau numérique. Selon ce qu’a relaté la procureure des poursuites criminelles et pénales dans ce dossier, Me Ariane Roy-Drouin, les faits se sont déroulés entre le 1er avril et le 7 juillet dernier à Rawdon et à Sainte-Julienne. À quelques reprises, il l’a agressé sexuellement à Sainte-Julienne et à Rawdon, en plus de proférer des menaces à elle et à son frère. La fillette avait peur de l’accusé. L’accusé a aussi montré de la pornographie à elle et à son frère sur son cellulaire, et lui a demandé de faire la même chose. Au cours des deux derniers jours avant son arrestation, l’accusé a demandé au petit garçon de le filmer.  La dernière agression sexuelle a eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier lorsque le père de la fillette dormait. L’accusé a aussi montré de la pornographie à elle et à son frère sur son cellulaire, et lui a demandé de faire la même chose. Au cours des deux derniers jours avant son arrestation, l’accusé a demandé au petit garçon de le filmer.  La dernière agression sexuelle a eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier lorsque le père de la fillette dormait. Lors d’une perquisition, les policiers ont retrouvé une paire de petite culotte rose sous l’oreiller de l’accusé. Dans la chambre de M. Trudeau, il y avait aussi deux images suggestives de moins de 18 ans avec un livre d’éducation sexuelle. Dans le cellulaire de celui-ci, les enquêteurs ont retrouvé quatre photos de la vulve de la fillette couchée sur le dos. Dans le fichier cash de la galerie photo du cellulaire, il y avait 18 photos où la fillette est couchée sur le dos sans pantalon avec l’emphase sur sa vulve. Denis Trudeau, qui est détenu depuis son arrestation, reviendra en cour le 15 février 2021 pour les représentations sur la peine.

Le 19, un montréalais est soupçonné d’avoir agressé sexuellement une inconnue au centre-ville de Joliette, tôt le matin. Oumar Sylla, 28 ans, fait face à un chef d’agression sexuelle et de quatre bris de probation. Selon la Sûreté du Québec, le suspect aurait tout d’abord décidé de mettre fin à sa thérapie pour diverses dépendances à Notre-Dame-de-Lourdes. Pour une raison inconnue, il s’en serait, par la suite, pris à une dame au centre-ville de Joliette, vers 6h00 du matin, qu’il avait rencontré par hasard. L’accusé avait tout d’abord été déclaré inapte à subir un procès. Il a par la suite déclaré apte. Il subira un procès le 18 janvier prochain.

Août

Le 3, un délit de fuite est survenu à Saint-Alphonse-Rodriguez. Le suspect, Francis Perreault, 40 ans, de Chertsey, était au volant d’un VTT, vers 17h30, le 3 août dernier, lorsqu’un patrouilleur du poste principal de la SQ de la MRC de la Matawinie a voulu l’intercepter. Le VTT a continué de circuler sur une distance de 12 kilomètres sur la route 343 avant d’être intercepté près du Lac Long. Lors de son arrestation, Perreault était en possession d’une cinquantaine de pilules de métamphétamines. En novembre 2019, l’accusé avait été aussi été arrêté pour une autre conduite pendant interdiction. L’accusé a rapidement réglé ses comptes avec la justice en plaidant coupable, un mois plus tard, à des chefs de conduite pendant interdiction, délit de fuite, possession simple de métamphétamine et bris de probation. La Couronne et la Défense ont fait une suggestion commune de six mois de prison. Le juge Leclerc a cependant retranché 60 jours de détention préventive, ce qui signifie que Francis Perreault devra purger 4 mois d’incarcération à partir de maintenant.

Le 16, pour la deuxième fois en quelques mois, un drame est survenu sur l’heure du midi au CHDL de Joliette. Un homme d’une cinquantaine d’années a commis un geste désespéré en sautant en bas du troisième étage de l’hôpital. L’homme désespéré  a subi des blessures très sérieuses et dû être transféré dans un autre établissement afin d’y soigner des blessures très graves. Un enquêteur de la Sûreté du Québec a été dépêché sur les lieux afin de faire la lumière sur cet incident. Le 10 décembre dernier, Nabil Yssad, 46 ans, de Montréal, a sauté du sixième étage du CHDL de Joliette. Il était soupçonné d’être relié au décès de trois personnes dans un logement de l’est de Montréal, le lendemain. Yssad n’était pas un patient du CHDL et n’avait aucun lien avec l’hôpital. Une enquête de la direction du Centre hospitalier de Lanaudière a été ouverte afin de faire la lumière sur l’incident de samedi ainsi que des circonstances.

Le 26, un peu avant 16 h, les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC de Joliette ont été appelés à intervenir à la suite d’une tentative de vol qualifié survenue dans une institution financière de la place Bourget à Joliette. Un suspect se serait présenté à l’intérieur et aurait demandé de l’argent. Il était armé d’une arme blanche. Finalement, le suspect a pris la fuite sans parvenir à dérober quoi que ce soit. Personne n’a été blessé lors de l’événement. Les policiers de la Sûreté du Québec en collaboration avec les policiers du service de police de la ville de Montréal ont procédé, le 29 août dernier, à l’arrestation d’un homme de 48 ans en lien avec cette tentative de vol qualifié. Une perquisition a également été effectuée à la résidence du suspect où certains items ont été saisis. Le dossier du suspect sera traité par le SPVM car le suspect serait relié à plusieurs dossiers similaires sur le territoire de la ville de Montréal.

Le 27, un camion de type pick-up a percuté une maison sur la rue Principale à Saint-Félix-de-Valois, en fin d’avant-midi. Le conducteur, un homme de 59 ans, a perdu la maîtrise de son véhicule suite à un malaise et est allé percuter une petite maison. Les deux occupants de la maison n’ont pas été blessés suite à l’impact. La circulation s’est faite en alternance dans la portion de la route où s’est produit l’accident. Le conducteur a été transporté par ambulance au centre hospitalier pour y subir des examens.

Septembre

Le 3, la Gendarmerie Royale du Canada a procédé à une série de perquisitions dans la région de Lanaudière et en banlieue nord de Montréal. « Ce sont des perquisitions en cours d’enquête. Aucune arrestation n’est prévue pour aujourd’hui », avait déclaré en entrevue téléphonique, le caporal Charles Poirier, du département des communications de la GRC. Selon les premières informations disponibles, des perquisitions ont notamment lieu à Saint-Jean-de-Matha. Une centaine de policiers dont plusieurs de l’Unité Mixte d’Enquête contre le Crime Organisé (UMECO) de la GRC ont participé à l’opération. De plus, pour des raisons de sécurité, la GRC a fait appel à des équipes de démantèlement de laboratoire clandestin pour certaines des perquisitions.

Le 10, un double délit de fuite est survenu à Saint-Donat. Vers 10 h 45, les policiers de la SQ du poste principal de la MRC de Montcalm ont été avisés d’un premier délit de fuite entre deux véhicules, survenu sur le chemin Régimbald à St-Donat. « Un policier a localisé le VUS suspect. Au moment de l’intercepter, celui-ci a poursuivi sa route à basse vitesse (30 km/h) sur la route 125 et ne voulait pas s’arrêter », avait expliqué la sergente Éloïse Cossette, porte-parole de la Sûreté du Québec. Par la suite, le véhicule suspect est entré en collision avec un deuxième véhicule de citoyen et a continué sa route. Il y a eu ensuite un léger impact entre le véhicule suspect et un véhicule patrouille afin de l’immobiliser complètement dans un stationnement. Aucun citoyen n’a été blessé et un policier a été conduit au centre hospitalier pour être évalué (blessures mineures). Dominique Pagé, 44 ans, de Saint-Donat, a été accusé de deux chefs d’agression armée, d’avoir conduit un véhicule à moteur sachant ou ne se souciant pas que celui-ci a été impliqué dans un accident et a omis sans excuse raisonnable de s’arrêter de donner ses nom et adresse, fuite, conduite dangereuse, voie de fait armé sur un policier, entrave à un agent de la paix ainsi qu’évasion d’une garde légale. Il a été remis en liberté pour la durée des procédures judiciaires.

Aussi le 10, deux résidents de Saint-Lin ont été arrêtés ce matin en lien avec le démantèlement, par la GRC, d’un réseau de distribution de drogue dans la région de Québec. Les suspects lanaudois arrêtés sont Mario Fournier, 51 ans, et Yan Martimbault, 40 ans. Ceux-ci ont comparu par visioconférence en fin d’après-midi au palais de justice de Québec, pour faire face à des accusations de trafic de cocaïne et possession dans le but de faire le trafic, possession d’armes prohibées et possession de biens criminellement obtenus. La Couronne fédérale ne s’est pas opposée à leur remise en liberté moyennant un engagement sans dépôt de 10 000$ et le respect de plusieurs conditions. Des perquisitions ont été effectuées en cours d’enquête dans six résidences et un véhicule. Les policiers ont notamment saisi 300 000 $ en devises canadiennes, 3,7 kilos de cocaïne, 78 988 comprimés de méthamphétamine, 47 poings américains et un couteau de type « jackknife » (armes prohibées), 429 comprimés de MDMA (ecstasy) et 82 litres de GHB. « Le réseau était constitué de deux cellules, l’une située à Montréal qui aurait agi comme fournisseur, et l’autre qui faisait la distribution à Québec », a précisé la GRC dans un communiqué.

Le 11, la Sûreté du Québec a mis sur son site web, au cours des derniers jours, de nouveau cas de type « cold case », soit des crimes non-résolus. Tout d’abord, le 3 avril 1976, le corps de John Warren Laidlaw, alors âgé de 31 ans, a été découvert dans sa roulotte d’été, située sur la 2e Avenue, à Mandeville. Les constatations faites sur place démontrent qu’il a été victime d’un meurtre. Originaire de l’Ontario, John Warren Laidlaw était un résident de Montréal, qui fréquentait différents bars et discothèques. Il avait été vu pour la dernière fois le 12 février 1976. Le 11 avril 1984, le corps de Victor (Hector Manuel) Garrido Contreras, âgé de 33 ans, a été découvert dans un véhicule automobile abandonné en bordure du chemin Mathias, à Lourdes de Joliette. Monsieur Garrido Contreras a été victime d’un meurtre. Immigrant chilien, il était marié et père de deux enfants. Il résidait à Montréal et travaillait pour une entreprise d’entretien ménager au centre-ville de Montréal. Plusieurs autre cas du nord de Lanaudière soit ceux de Huguette Boucher-Villeneuve (Saint-Thomas), Pierre Choinière (Saint-Gabriel-de-Brandon), Auréa Desormeaux (Rawdon), Guy Dupont (Saint-Cuthbert), Claude Durocher (Sainte-Marcelline-de-Kildare), Gilles Giguère (L’Épiphanie), Françoise Guilbaut (Joliette), Noëlla Lajeunesse (Saint-Thomas), Jean-Marc Meagher (Berthierville), Mario  Ritchie (Saint-Gabriel-de-Brandon), Sylvio Rossi (Chertsey) et Roland Villemaire (Saint-Roch-de-l’Achigan) figurent dans la liste des meurtres non résolus via le https://www.dossiersnonresolus.com/. Ce site web a été créé afin des susciter l’intérêt des internautes à collaborer à la relance des dossiers non résolus, en plus de permettre aux familles de garder espoir tout en aidant les enquêteurs à faire leur travail. Toute information pouvant aidé à résoudre ces crimes peuvent être communiqué à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264.

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