Revue faits divers – Janvier à mars 2021

Photo courtoisie Richard Prud'homme

Janvier

Le 5, les enquêteurs du Service de police de Laval ont effectué une perquisition en lien avec du trafic de stupéfiants, à Notre-Dame-des-Prairies. Cette opération s’est déroulée dans une résidence de la rue Des Merisiers. Les policiers ont aussi perquisitionné un véhicule et une résidence sur le territoire de Laval. La première phase s’est effectuée avec une perquisition dans un véhicule sur le territoire de Laval ainsi que deux résidences à Sainte-Sophie, dans les Laurentides. Au total, les policiers ont saisi deux pistolets dont un prohibé et un à air comprimé, une presse hydraulique, 200 000$ en argent canadien, 92 paquets d’emballage de Kilo de cocaïne vide ainsi que des stupéfiants d’une valeur totale de 1 175 000$ (6 kg de cocaïne, 3,5 kg de  Haschisch, 36 kg de cannabis en cocotte, 16 000 unités de méthamphétamine,  600 gr de MDMA en cristaux et 64 plants de cannabis). Au terme de ces perquisitions, trois individus ont été arrêtés. Alain Arsenault, âgé de 42 ans et Robert Lamontagne, âgé de 45 ans, ont comparu au Palais de justice de Laval sous divers chefs d’accusation  soit possession et trafic de stupéfiants, production de cannabis, ainsi que possession d’arme. L’opération Doute a nécessité la mobilisation de plusieurs policiers et enquêteurs du SPL, en collaboration avec la Sûreté du Québec. L’assistance d’escouades spécialisées, telles que le groupe d’intervention, des maîtres-chiens et des techniciens en scène de crime a été nécessaire pour mener à bien cette opération d’envergure.

Le 14, la Sûreté du Québec a dévoilé son bilan provisoire des collisions mortelles pour 2020 pour l’ensemble du Québec. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les routes de Lanaudière et de la Mauricie ont été presque deux fois plus meurtrières au cours de la dernière année. En effet, la SQ a dénombré 55 accidents mortels en 2020 comparativement à 29 pour l’année précédente pour ces deux régions.  C’est le plus haut total dans les neuf régions desservies par le corps policier provincial. Pour l’ensemble du Québec, il y a eu une légère augmentation des collisions mortelles soit 228, 11 de plus qu’en 2019. En ce qui a trait aux collisions impliquant au moins une motocyclette, La SQ a dénombré 52 collisions qui ont mené à 54 décès en 2020, cela représente une hausse du nombre de décès par rapport à la moyenne des cinq années précédentes, qui se situe à 41. Enfin, 18 piétons sont décédés ainsi que six cyclistes. Alors que le nombre de piétons décédés a légèrement diminué face au bilan de 2019 (avec 21 décès), c’est un cycliste de plus qui a perdu la vie en 2020 comparativement à une moyenne de 4 pour les cinq dernières années.

Le 15, la Sûreté du Québec est intervenue vers 19h, sur la rue Saint-Joseph à Sainte-Émélie-de-L’Énergie pour mettre fin à un rassemblement illégal. Les policiers se sont présentés au local des Destroyers, un groupe de motards associé aux Hells Angels. Sur place, les autorités ont trouvé quatre individus, qui ont tous reçu un constat d’infraction de 1550$ chacun en lien avec la Loi sur la santé publique. «C’est une deuxième intervention du même genre alors que nous sommes aussi intervenus à Saint-Nazaire-d’Acton, en Montérégie, le 8 janvier» a précisé le sergent Claude Denis de la Sûreté du Québec. À cette occasion, les policiers sont intervenus au repaire des Dark Soul’s et cette fois, 17 personnes ont été prises en défaut pour rassemblement illégal.

Dans la nuit du 18, un projectile d’une arme a été tiré dans la vitre d’une machinerie locale à Saint-Calixte. L’incident est survenu vers 2 h 30 du matin sur la route 335, à l’angle de la rue Hôtel de Ville. Heureusement, l’opérateur n’a pas été touché par le projectile mais a subi un important choc nerveux. Dans une publication Facebook, en début de soirée, le 18 janvier, la municipalité a tenu à condamner ce geste. « La municipalité condamne fortement ce geste et offre une récompense de 1000$ à quiconque nous permettrait d’identifier le coupable et de mener à des accusations criminelles. Nous vous prions de contacter le directeur général, Mathieu-Charles LeBlanc, à l’Hôtel de Ville ou bien la Sureté du Québec de Montcalm ».  La municipalité a rappelé que son équipe de voirie fait tout en son pouvoir pour donner le meilleur des services à ses citoyens.  « Nous souhaitons votre compréhension sur les légers désagréments qu’apportent les opérations de déneigement », de conclure la publication.

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Le 30, deux personnes ont perdu la vie à la suite d’un incendie de bungalow survenu au cours de la nuit, sur la rue Henri-Dunant. lors de l’arrivée des sapeurs sur les lieux, ceux-ci alertés par des voisins, ont pris plusieurs minutes pour localiser et extirper les deux victimes. Les deux victimes avaient été transportées d’urgence à l’hôpital dans un état grave. Leur décès a été confirmé samedi après-midi par la Sûreté du Québec. Les victimes sont René Perreault, 61 ans et sa conjointe Céline Masse, 63 ans. La maison est une perte totale.

Photo courtoisie, Page Facebook // SPOTTED INCENDIE / ÉVÈNEMENTS MAJEURS / AFFAIRES POLICIÈRES

Février

Le 5, Bureau des enquêtes indépendantes enquête sur les circonstances entourant un événement survenu à Berthier le 4 février 2021 alors qu’un civil de 77 ans est décédé lors d’une intervention policière de la Sûreté du Québec. La veille, vers 20 h 47, on aurait contacté le 911 pour demander l’aide des policiers, pour un homme muni d’une arme à feu et qui aurait proféré des menaces à des membres de sa famille. Les policiers de la Sûreté du Québec se seraient rendus sur les lieux et auraient constaté que l’homme était seul dans sa résidence d’où on entendait des coups de feu. Les policiers auraient alors déclenché une opération Filet. Plusieurs tentatives auraient été faites dans le but d’établir des contacts avec l’homme, en vain. Vers 07 h 15 ce matin, un seul coup de feu aurait été entendu en provenance de la résidence. Des policiers auraient réussi à obtenir des images de l’intérieur du domicile et d’un homme inanimé. Une ambulance aurait été demandée sur les lieux. L’homme aurait été transporté à l’hôpital où son décès a été constaté. Le 25 juin, après examen du rapport produit par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) conclut que l’analyse de la preuve ne révèle pas la commission d’une infraction criminelle par les policiers de la Sûreté du Québec. Dans la présente affaire, le DPCP est d’avis que les policiers n’ont commis aucune infraction criminelle qui pourrait expliquer la mort de l’homme. Ils n’ont pas utilisé la force ni d’armes létales contre l’homme barricadé dans son domicile. Il n’est donc pas requis de se demander si l’article 25 du Code criminel trouve application. Cette disposition qui accorde une protection à l’agent de la paix qui emploie la force dans le cadre de l’application ou de l’exécution de la loi ne trouve pas application, puisqu’il n’y a pas eu usage de la force.

Le 9, deux incendies auraient été allumés à quelques minutes d’intervalle à Joliette. Ceux-ci ont éclaté vers 15h25 sur la rue Fabre. Il s’agirait d’un container d’EBI et d’un bac de recyclage. À la suite de ces incendies suspects, la SQ du poste de la MRC de Joliette a ouvert une enquête et a procédé à l’arrestation du suspect. Ce dernier aurait brisé une de ses conditions, soit de ne pas posséder et ni porter, à quelque titre que ce soit, des armes offensives ou à usage restreint. Richard Brown, 73 ans, de Joliette, a été accusé de deux incendies criminel et bris de condition. M. Brown était en effet en attente de procès dans un dossier de vol d’argent sur une dame à Saint-Michel-des-Saints. Il aurait notamment menacé celle-ci avec une hache et un couteau. La Couronne ne s’est pas objectée à sa remise en liberté de M. Brown a dû signer un document dans lequel, il devra respecter plusieurs conditions.

Le 10 février, vers 18h, un meurtrier, David Everett Alexson s’est évadé du Centre de guérison Waseskun, un centre résidentiel communautaire et établissement à sécurité minimale, situé à Saint-Alphonse-Rodriguez. Le Service correctionnel du Canada (SCC) a immédiatement communiqué avec la Sûreté du Québec de la MRC Matawinie et un mandat d’arrestation a été émis contre lui. Selon la Sûreté du Québec, les informations recueillies démontrent que, suite à son évasion, il aurait sollicité un transport et été déposé vers 19 h 30 sur la route 343 au sud du village de Saint-Alphonse-Rodriguez. Au moment de son évasion, David Everett Alexson purge actuellement une peine indéterminée pour meurtre deuxième degré (2 chefs), incendie criminel, évasion de garde légale, voie de fait contre un agent de la paix, bris de prison et introduction par effraction. Il a été arrêté quelques jours plus tard, vers 4h15 du matin, le 14 février, à Saint-Alphonse-de Rodriguez.

Le 17, après deux semaines de cavale, Kevin Perreault-Dubuc, cet individu de 23 ans qui était recherché, depuis le 3 février dernier, pour liberté illégale, a été arrêté. C’est le Service de police de l’arrondissement de Longueuil (SPAL) qui a procédé à son arrestation, en début d’après-midi. « Nous avons été appelés à se rendre dans une résidence de la rue Marmier. L’individu ne voulait pas collaborer. Après quelques heures de négociations, nous avons pu l’arrêter vers 13h», a mentionné au Lanauweb, l’agente Mélanie Mercille, porte-parole du SPAL. Perreault-Dubuc avait été condamné à trois ans de pénitencier, en avril 2019, pour une agression armée dans un bar de Joliette, quelques mois plus tôt, en janvier 2019. Les faits reprochés à l’accusé ont tout d’abord eu lieu dans la soirée du 17 janvier 2019. Il a tout d’abord participé à une agression armée qui a fait deux blessés dans un établissement licencié de la rue Lajoie Sud. Kevin Perreault-Dubuc s’est rendu à cet endroit, avec un autre individu, afin d’avoir une discussion avec une des victimes qu’il connaissait déjà. Le ton a monté et l’accusé a asséné des coups de couteau à la victime ainsi qu’à un autre homme qui a voulu séparer les belligérants.  Les deux personnes blessés ne l’ont pas été gravement et ont rapidement obtenu leur congé d’hôpital. Durant les procédures judiciaires en lien avec ces événements, il s’était notamment évadé du CHDL.

Le 23, un incendie d’origine criminelle a causé des dommages importants au niveau au niveau de la façade et du mur extérieur, en fin de soirée, au Centre Sportif de Saint-Lin-Laurentides. Le feu s’est déclaré vers 23h45 dans la bâtisse située sur la rue Saint-Isidore. « Ce sont des policiers de la Sûreté du Québec (SQ), du poste de la MRC de Montcalm, dans le cadre de leur patrouille, qui ont remarqué un début d’incendie à l’aréna. Ils ont aussitôt contacté le Service Incendie de Saint-Lin-Laurentides », a expliqué le sergent Marc Tessier, porte-parole de la SQ. Au même moment, les policiers ont vu un véhicule quitter le stationnement du centre sportif. Ils ont alors voulu vérifier ce véhicule mais le conducteur a refusé de s’immobiliser. Une poursuite policière s’est alors enclenchée sur plusieurs kilomètres. Il a fallu l’utilisation du tapis à clous. La poursuite s’est terminée à l’Épiphanie, au coin des rues Sainte-Anne et Notre-Dame lorsque le véhicule s’est immobilisé après son passage sur le tapis à clous. Le suspect, âgé de 32 ans, de Saint-Lin- Laurentides, a été gardé détenu et interrogé par les enquêteurs. Juan Ramon Pleitez Noguera a brièvement comparu, en fin de journée, le 24 février, au palais de justice de Joliette, pour faire face à huit chefs d’accusation soit fuite, incendie criminel, refus de donner un échantillon d’haleine ainsi que vol de moins de 5000$ (drapeaux et extension électrique). Il doit aussi répondre à deux chefs de voie de fait, de séquestration et méfait de moins de 5000$ (cellulaire et paire de lunettes) pour des infractions qui seraient survenus le 29 décembre 2020 à Saint-Lin-Laurentides. Il a été déclaré non criminellement de ses actes. Environ 25 pompiers de Saint-Lin, Terrebonne et de la MRC de Montcalm ont participé à l’intervention. L’incendie a été maîtrisé en deux heures.  L’Association des Pompiers Auxiliaires de Lanaudière-Laurentides était également sur place en guise de soutien aux intervenants.

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Mars

Le 7, la résidence privée pour aînés Sainte-Anne de Rawdon a été endommagée par un incendie, dimanche matin (7 mars).  Le feu s’est déclaré vers 5 h 30 dans la bâtisse située sur la rue Queen. « Au total, environ 160 résidents ont été évacués par les policiers, les pompiers de Rawdon et les ambulanciers », a expliqué le sergent Stéphane Tremblay, porte-parole de la Sûreté du Québec. Toutes les personnes évacuées ont été transportées vers le Collège Champagneur, situées à proximité du lieu de l’incendie.  Trois personnes ont dû être transportées vers le Centre hospitalier de Lanaudière (CHDL) situé à Joliette et ont été prises en charge par le personnel dès leur arrivée, mais leur vie n’est pas en danger. Des autobus ont été nolisés sur place pour garder au chaud. La Croix-Rouge est aussi intervenue ainsi que L’Association des Pompiers Auxiliaires de Laurentides-Lanaudière, qui avait aussi des équipes sur place. Selon la SQ, les dommages auraient davantage été causés par la fumée que par des flammes.  De nombreux pompiers provenant de plusieurs services incendies ont participé à l’intervention.  L’enquête se poursuit, par le service des incendies de Rawdon, pour déterminer la cause et les circonstances de ce sinistre.

Toujours le 7, un incendie d’origine suspecte a complètement ravagé l’ancien restaurant Chez Baba, de Vile Saint-Gabriel, la nuit dernière (7 mars). Le feu a pris naissance vers 3h45 dans la bâtisse de la rue Saint-Gabriel. « L’immeuble était inoccupé à l’arrivée des pompiers. L’incendie a pris naissance dans la partie arrière de la bâtisse et s’est rapidement propagé jusqu’à l’entre-toit », a expliqué Sébastien Proulx, agent de communication de la MRC de d’Autray. Les équipes en place ont procédé à une attaque massive en début d’intervention pour ensuite passer en mode défensif en raison de la précarité de la structure du bâtiment. Celui-ci a été démoli quelques heures plus tard. Environ 35 pompiers du Service de sécurité incendie (SSI) de la MRC (5 casernes) étaient à l’œuvre lors de l’intervention. Les SSI de Saint-Gabriel-de-Brandon et de Saint-Félix-de-Valois se sont présentés en entraide. Personne n’a été blessé.  Le restaurant chez Baba avait fermé ses portes, le 20 décembre dernier après 22 ans d’existence.

Photo courtoisie Jean-Pierre Jr Poulin

Le 16, un homme de 31 ans a été abattu lors d’une intervention de la Sûreté du Québec, en après-midi, à Joliette. Selon les premières informations disponibles, vers 14 h 45, les policiers du poste de la MRC de Joliette ont été appelés à se rendre dans un logement de la rue Albert-Beaulieu pour un conflit familial. Arrivés sur les lieux, les policiers auraient entendu une femme crier. « Après avoir défoncé la porte du domicile, les policiers se seraient retrouvés en présence d’un homme qui poignardait une femme », souligne le Bureau des Enquêtes Indépendante, par voie de communiqué. Un policier aurait alors ouvert le feu et aurait atteint l’homme. Celui-ci -aurait été conduit à l’hôpital où son décès aurait été constaté. Pour ce qui est la dame blessée, celle-ci aurait également été transportée à l’hôpital pour y soigner ses blessures. On ne craignait pas pour sa vie.

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