Janvier
Le 11, Un employé de la Société des Traversiers du Québec a perdu la vie après avoir été percuté par un véhicule aux abords du traversier de Saint-Ignace-de-Loyola, en milieu d’après-midi. Selon la Sûreté du Québec, l’accident est survenu vers 15h30. « Selon les premières constatations, le traversier était stationné et il y avait déploiement du pont-levis afin de permettre aux usagers du traversier de sortir. C’est à ce moment qu’un conducteur au volant d’un véhicule, qui circulait sur la route, aurait forcé la barrière du chemin d’accès pour se diriger vers le traversier avant de happer l’employé », avait alors expliqué le sergent Louis-Phlippe Bibeau, porte-parole de la SQ. La victime, un homme de 57 ans, de Sorel-Tracy, est malheureusement décédée de ses blessures. Le conducteur du véhicule a été transporté au CHRDL, souffrant d’un violent choc nerveux. Un reconstitutionniste ainsi que des enquêteurs ont été dépêchés sur les lieux afin de déterminer les circonstances entourant cet événement. Au terme de l’enquête policière, le Directeur des Poursuites Criminelles et Pénales a finalement décidé de ne pas porter d’accusations contre le chauffard qui était âgé de 79 ans, le 10 octobre.
Février
Le 21, Une enquête a été ouverte par le Bureau des Enquêtes Indépendantes (BEI) à la suite du décès d’un homme de 51 ans survenu dans une cellule du poste de la Sûreté du Québec à Joliette, le 21 février. Alonzo Bergeron avait été arrêté par des agents de la SQ, vers 13 h 20, la veille, alors que celui-ci faisait l’objet d’un mandat. « À bord de l’auto-patrouille, il se serait volontairement cogné la tête contre un cadrage jusqu’à s’ouvrir le front. Les policiers l’auraient alors conduit à l’hôpital où on lui aurait fait des points de suture, avant qu’il obtienne son congé et qu’il soit remis à la garde des policiers », précise le communiqué du BEI, le 21 février. Vers 15 h 35, la victime aurait été placé en cellule, au poste de la SQ. Il a été retrouvé sans vie dans sa cellule, tôt en matinée le 21 février.
Le 28, au terme d’une enquête de plusieurs mois, le Service de police de Laval a arrêté un couple de Saint-Lin-Laurentides pour une série d’introduction par effraction dont la valeur des vols totalise 2 M$. Evens Riodin, âgé de 38 ans, et Gabrielle De Morasse, âgée de 30 ans, ont été arrêtés le 22 février dernier ont été formellement accusés de 14 chefs d’accusation, soit 11 d’introduction par effraction, un de complot et deux de recels. Ces vols ont été commis depuis octobre 2016. L’enquête qui s’en est suivi a permis de les relier 10 autres vols avec le même modus operandi, dans 5 autres villes soit Longueuil, Gatineau, Montréal, Saint-Lin-Laurentides et Terrebonne. Le groupe ciblait les commerces à grande surface tels que SAQ, Bureau en gros, Best Buy et certaines pharmacies. Les suspects forçaient l’entrée pendant la nuit et prenaient la fuite avec un camion loué pour transporter leur butin ailleurs. Evens Riodin a plaidé coupable à des chefs d’introduction par effraction, de vol et de recel de plus de 5000 $ le 2 mai, au palais de justice de Laval.
Mars
Le 12, une alerte au colis suspect a forcé l’évacuation du Château Joliette en fin d’avant-midi. La Sûreté du Québec a reçu un premier appel vers 10h45. Il n’a fallu que quelques minutes pour les employés de l’hôtel ainsi que les gens qui se trouvaient à l’intérieur pour évacuer les lieux. « Les policiers ont effectué des recherches à l’intérieur de l’Hôtel afin de localiser l’objet suspect mais rien n’a été trouvé », a expliqué le sergent Marc Tessier, porte-parole de la Sûreté du Québec. Cette évacuation est survenue quelques minutes avant le début de la conférence du député de Joliette à la Chambre des Communes, Gabriel Ste-Marie, qu’il donnait au dîner mensuel de la Chambre de Commerce du Grand Joliette au Château Joliette. Les personnes évacuées ont pu réintégrer les lieux peu après midi. L’incident s’est terminé vers midi 40. À la suite de l’enquête policière, un homme de Shawinigan a été arrêté. Michael Desmarais a été formellement accusé le 22 novembre de trois chefs soit méfait public, d’avoir eu l’intention de nuire ou d’alarmer, les policiers, les employés du Château Joliette et ses clients ainsi que de bris de condition.