Octobre
Le 2, la famille de Joyce Echaquan réclame justice et annonce qu’elle entamera des poursuites judiciaires dans les prochaines semaines. En conférence de presse au Centre d’amitié autochtone à Joliette, la famille a annoncé qu’elle va déposer une poursuite civile en dommages et intérêts contre le Centre Hospitalier de Lanaudière (CHDL) et toutes les préposées. Pour le moment, il est trop tôt pour savoir les montants qui pourraient être réclamés car l’avocat de la famille, Me Jean-François Bertrand, veut aller chercher toutes les informations pertinentes. « Je suis ici pour réclamer justice pour ma femme et ses sept enfants qui ne reverront plus jamais leur mère, car c’est eux les plus grands perdants», avait déclaré, en pleurs, le conjoint de la défunte, Carol Dubé. L’avocat de la famille, Me Jean-François Bertrand avait réclamé une enquête publique sur le traitement des patients d’origine Atikamekw.
Le 6, le premier ministre du Québec, François Legault, a présenté des excuses officielles à la famille et aux proches de Joyce Echaquan ainsi qu’à la communauté atikamekw de Manawan, lors de son point de presse sur la situation de la COVID-19. Selon le premier ministre, il ne faut pas avoir peur de le dire : le service public québécois a failli à son devoir envers Mme Echaquan. L’État québécois a le devoir d’offrir la même dignité et le même respect à chaque personne, peu importe son origine, son sexe ou la couleur de sa peau. « Malheureusement, l’événement survenu à l’hôpital de Joliette n’est pas un cas isolé. Pendant des décennies, les peuples autochtones ont fait l’objet de discrimination par les différents paliers de gouvernement. Il continue d’y avoir, encore aujourd’hui, beaucoup d’autres actes racistes contre des personnes autochtones au Québec », a regretté le premier ministre.
Le 16, Les MRC de Joliette et de d’Autray tomberont en zone rouge dès le 22 octobre à minuit. Cela signifie que les bars seront fermées tout comme les salles à manger des restaurants de ces MRC.
Le 27, grâce à un appui financier de 283 497$ sur 3 ans, pour la réalisation d’une entente dans le cadre du Programme d’accompagnement et de soutien à l’intégration, Action Famille Lavaltrie devient le nouvel organisme partenaire du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) lui accorde (PASI). Lancé en février dernier, le PASI est destiné à favoriser la pleine participation, en français, des personnes immigrantes à la vie collective dans leurs processus d’installation et d’intégration en leur offrant, entre autres, un service d’accompagnement personnalisé. Grâce à ce financement du MIFI, Action Famille Lavaltrie, va pouvoir mettre en place des services de soutien individuel et collectif pour toutes les personnes immigrantes qui ont choisi de s’installer dans la MRC de D’Autray pour y vivre et y travailler. Plusieurs activités viendront s’ajouter au service d’accueil et d’intégration individuel, notamment des jumelages, des activités à saveurs interculturelles, des café-causeries (groupe de discussions), des rencontres avec les élu(e)s et l’organisation d’un mini-salon des ressources, pour ne nommer que celles-ci. Toutes ces activités viendront assurément attirer davantage de personnes immigrantes dans d’Autray et ainsi développer un sentiment d’appartenance à la communauté d’accueil et favoriser l’intégration à la vie québécoise.
Le 28, le premier ministre François Legault annonce que les MRC de Montcalm et de la Matawinie passeront au rouge dès minuit. Cela signifie que les bars seront fermées tout comme les salles à manger des restaurants de ces MRC.
Aussi le 28, les membres de la coopérative Bonjour Nature se sont réunis en assemblée générale afin de faire le point sur l’état d’avancement de leur nouvelle agence coopérative et procéder aux élections au conseil d’administration. S’adressant au départ à la clientèle internationale, Bonjour Nature a réorienté son offre, à l’automne 2019, afin de rejoindre une clientèle plus large pour l’hiver 2020 et, ainsi, augmenter l’achalandage. Bonjour Nature a continué à miser sur des excursions et expériences avec transport guidé aller-retour, à partir de Montréal mais a aussi intégré les 4 stations de ski et les Glissades de Saint-Jean-de-Matha, en plus d’offrir la raquette dans les parcs ou la journée de traîneau à chiens. Ce plus large éventail d’expériences grand public aura permis d’offrir 11 forfaits différents, avec départs garantis les vendredi, samedi et dimanche, à prix concurrentiel. Des Montréalais et des détenteurs de permis/visa de travail ont formé la plupart de la clientèle de l’hiver; des jeunes de 18 à 35 ans, seuls la plupart du temps, se sont inscrits aux activités, de manière individuelle. Bonjour Nature a également fait l’acquisition du Tortillard Gourmand, une entreprise offrant des expériences en tourisme gourmand dans Lanaudière dotée d’un petit autobus 11 passagers. Les opérations de Bonjour Nature ont été stoppées à la mi-mars, en raison du coronavirus. Pour l’été 2020, Bonjour Nature a su s’adapter à cette nouvelle donne en proposant à la dernière minute des forfaits Explore Québec sur la route. Avec un lancement fin juillet et un arrêt anticipé fin septembre, la saison d’été fut courte, mais prometteuse.
Le 29, très tôt jeudi matin, un groupe d’enseignantes et d’enseignants du Syndicat de l’enseignement du Lanaudière est allé redécorer le parterre du bureau de comté de la députée Caroline Proulx. Ce geste vise à rappeler aux élus de la CAQ que les enseignantes et enseignants ont amorcé la négociation de leur convention collective il y a plus d’un an. « Le gouvernement de la CAQ ne cesse de répéter que l’éducation est une priorité. Il est grand temps de passer de la parole aux actes et d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves afin de les soutenir davantage et améliorer les conditions de travail des profs afin de contrer la pénurie qui sévit depuis des années » avait soutenu François Breault, président SEL-CSQ.
Novembre
Le 9, la Ville de Lavaltrie a dévoilé sa toute nouvelle Politique de reconnaissance et de soutien aux organismes. Dans le contexte de la pandémie, le dévoilement s’est effectué de façon virtuelle, permettant ainsi à toute la population de prendre connaissance de la politique et de ses outils disponibles en ligne. La Politique de reconnaissance et de soutien aux organismes a été élaborée dans le but de répondre aux objectifs suivants :
– Appuyer les organismes reconnus dans le développement de leurs activités, en tenant compte des ressources disponibles;
– Soutenir l’action bénévole des organismes;
– Définir clairement la nature de la collaboration offerte par la Ville;
– Favoriser la mise en place des conditions à la prise en charge des activités, tant de groupes citoyens spontanés que de groupes légalement constitués.
Par cette Politique de reconnaissance et de soutien aux organismes, la Ville souhaite souligner leur apport important et s’engage à soutenir l’offre de service qu’ils déploient auprès de ses concitoyennes et concitoyens. Les organismes ont aussi été rencontrés de façon virtuelle par le Service des loisirs, de la culture et des relations à la communauté, afin d’échanger au sujet de la politique, ainsi que pour prendre connaissance des divers outils qui seront mis à leur disposition dans le but de les soutenir, tant au niveau technique et logistique que financier.
Aussi le 9, le centre St-Eusèbe de Joliette s’est retrouvé dans une situation critique après avoir été touché très durement par une éclosion majeure de COVID-19, depuis la fin du mois d’octobre. En date d’aujourd’hui, on comptait 135 cas chez le personnel et les résidents. 85 usagers étaient atteints du virus et 50 chez les employés. On dénombrait sept décès. « Le tout a débuté le 28 octobre lorsque deux employés ont été testés positifs. Ceux-ci ont été rapidement été retirés de leur travail. Par la suite, des résidents ont manifesté des symptômes dans deux unités. Des dépistages massifs ont été faits », avait alors expliqué en conférence de presse, Daniel Castonguay, qui était PDG du CISSS de Lanaudière. En quelques jours, la situation s’est aggravée alors que le centre s’est retrouvé avec un nombre croissant d’employés et de résidents atteints par la COVID-19. Une partie du rez-de-chaussée de l’édifice a été transformée en zone rouge temporairement et au deuxième étage. En tout, quatre unités de vie sont devenus zone rouge. Une cinquantaine de transferts ont été faits la semaine dernière. Des cas ont été recensés sur tous les étages de St-Eusèbe. Pour l’ex-PDG du CISSS, la transmission communautaire est un facteur important qui explique cette éclosion. Les salles de repas et de repos sont également deux facteurs qui expliquent la situation actuelle à St-Eusèbe. La qualité de l’air a aussi été évoquée. Les services techniques du CISSS ont effectué des analyses en ce sens.
Le 13, La Société Saint-Vincent-de-Paul de Joliette (SSVP) a procédé au lancement de sa guignolée 2020. La formule de cette année a été allégée étant donné la situation de la COVID-19 dans la MRC. Il n’y a donc pas eu de sollicitation par le porte-à-porte aux résidences, ni de sollicitation aux portes des commerces habituels, incluant les Galeries Joliette. De plus, il n’y a pas eu de cueillette, ni de distribution de denrées non-périssables. L’objectif était d’amasser 75 000$ en argent. « Par contre, nous augmenterons le montant des bons alimentaires qui seront versés à quelques 1 350 ménages du grand Joliette. On invite les partenaires habituels, qui nous donnent toujours généreusement des denrées, à les remplacer par un don en argent », avait expliqué Mario Vadnais, président de la SSVP-Joliette. Pour pallier au manque à gagner de cette année (la guignolée avait rapporté 150 000$ en 2018 et 2019), la SSVP-Joliette puisera dans son Fonds d’urgence. Pour une deuxième consécutive, la présidence d’honneur de cette 139e guignolée sera assurée par Pierre-Luc Bellerose, président de la Chambre de Commerce du Grand Joliette (CCGJ).
Toujours, le 13, la communauté Atikamekw de la Manawan est touchée par une éclosion de la COVID-19. En date d’aujourd’hui, on dénombrait 8 personnes infectées par le virus. Depuis l’apparition du premier cas, la Direction du CISSS et sa Direction de santé publique accompagnent et offrent du soutien à la communauté de Manawan dans les mesures à prendre afin d’éviter la propagation du virus. À cet égard, un suivi avec la communauté est fait quotidiennement par la Direction de santé publique du CISSS, incluant en fin de semaine, dans le but d’ajuster les mesures au besoin. La communauté a également pris plusieurs mesures de prévention pour limiter la propagation du virus.
Le 14, partout à travers le Québec, des milliers de personnes ont participé à des manifestations organisées par la CSN en appui au personnel du réseau de la santé et des services sociaux, de celui de l’éducation ainsi que des organismes gouvernementaux présentement en négociation pour le renouvellement de leurs conventions collectives. Les travailleuses et les travailleurs du secteur public qui assurent les services à la population dans des conditions devenues extrêmement difficiles, réclament du gouvernement qu’il reconnaisse enfin l’ampleur de la crise qui sévit et qu’il donne un réel coup de barre en investissant significativement dans les réseaux publics. Dans Lanaudière, plusieurs groupes de militant-es ont manifesté partout dans la région en scandant des messages à l’attention du premier ministre et de la présidente du Conseil du trésor : « Legault, LeBel, n’attendez pas la prochaine crise », « Urgence d’agir, services publics à rebâtir », « Des services plus humains, pour le Québec de demain ». La CSN, qui représente plus de 150 000 travailleuses et travailleurs dans les services publics, a réitéré qu’elle propose depuis fort longtemps de nombreuses solutions et que celles-ci ont été déposées aux diverses tables de négociation depuis plus d’un an.
Le 18, Tourisme Lanaudière a dressé un portrait de l’industrie touristique lanaudoise, grandement affectée par les mesures rendues nécessaires afin de contrer la pandémie. L’étendue du territoire fait en sorte que les entreprises de la région doivent composer avec des réalités très variables selon leur positionnement géographique. Certaines sont dans la couronne nord de Montréal et d’autres dans les secondes et troisièmes couronnes, beaucoup plus éloignées des grandes zones urbaines. Le secteur d’activité qui les caractérise peut également faire une grosse différence dans l’achalandage. Tourisme Lanaudière a voulu dresser un portrait le plus juste possible de ces différentes réalités en menant une enquête auprès de ses membres à laquelle 99 entreprises ont répondu. Les résultats sont pour la période de mai à octobre 2020.
Toujours, le 18, la Ville de Notre-Dame-des-Prairies a lancé sa toute première vidéo promotionnelle, réalisée en collaboration avec l’agence de création vidéo prairiquoise Synop6 ! Présentée en primeur lors de la soirée de lancement de la programmation culturelle, cette vidéo se veut un amalgame entre les différentes facettes du quotidien à Notre-Dame-des-Prairies, à toutes les étapes de l’existence. Bien sûr, la famille y tient une place prépondérante, faisant honneur à la philosophie de la Ville : À la mesure des familles. Une vie culturelle riche y est également bien représentée ainsi que les nombreuses installations et équipements de loisir. La trame musicale choisie pour accompagner cette création a été sélectionnée dans le répertoire du groupe 2Frères. La pièce « À tous les vents », chanson titre de leur dernier album, traite du bonheur et de la simplicité de la vie, des thèmes au diapason avec les valeurs prairiquoises. La vidéo promotionnelle peut être visionnée sur YouTube à l’adresse suivante : https://www.youtube.com/watch?v=Sb3z7SFJfpI ou sur la page Facebook Ville de Notre-Dame-des-Prairies.
Le 19, la Ville de Saint-Charles-Borromée a annoncé, alors que la Commission de la toponymie du Québec célèbre la Journée des noms géographiques, l’attribution du nom de Flavie Poirier (1943-2010) à une toute nouvelle rue dans la municipalité, plus précisément dans le futur Carrefour Noraie. Cette proposition a d’ailleurs été recommandée par le comité de toponymie qui poursuit l’objectif d’enrichir la nomenclature officielle en rendant hommage à des personnes issues de groupes peu représentés dans la toponymie. Ambassadrice culturelle pour Saint-Charles-Borromée, c’est pour rendre hommage à cette femme exceptionnelle que le toponyme Rue Flavie-Poirier prend tout son sens. En effet, le nom de madame Poirier est étroitement associé à la création de la première bibliothèque de la Ville, ainsi qu’aux destinées de la boîte à chansons et de la Maison Antoine-Lacombe. Grandement impliquée dans la fondation de la Corporation des Amis de la Maison, Flavie Poirier aura certainement contribué à ce que cet héritage patrimonial soit désormais un véritable joyau culturel de Saint-Charles-Borromée. Il est indéniable enfin de souligner qu’elle fut la toute première femme à occuper un poste de conseillère municipale à SCB, soit de novembre 1984 à mars 1996, ce qui aura permis de tracer la voie à nombreuses autres passionnées par la politique, ici ou ailleurs.