Revue actualité – Janvier à mars 2020

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Janvier

Le 14, plusieurs dignitaires et quelques anciens joueurs du Canadien de Montréal ont participé, en fin d’avant-midi à l’inauguration de la 11e patinoire BLEU BLANC BOUGE à Joliette. Cette patinoire réfrigérée, qui se distingue des précédentes par l’utilisation d’un nouveau système de réfrigération à haut rendement énergétique alimenté au CO2, est offerte par la Fondation des Canadiens pour l’enfance et est d’une valeur de 1,6 M$. De son côté, la Ville de Joliette l’avait bonifié avec l’ajout d’une toiture et d’un chalet de services sous la charge de la Ville de Joliette au coût de 2,8 M$. Parmi les participants à l’évènement, il y a eu  l’entraîneur-adjoint du Canadien, Dominique Ducharme, et les anciens joueurs du Tricolore, Marcel Bonin, Lucien Deblois, Yvan Cournoyer, Réjean Houle et Philippe Myre.

Photo courtoisie, La populaire mascotte du Canadien était sur place.

Le 22, une cinquantaine de personnes du milieu des affaires, politique et municipal ont pris part à un dîner d’échange sur l’attraction, la rétention et la main-d’œuvre en région au Centre André-Hénault de Saint-Charles-Borromée. Cet événement  était organisé conjointement par le Carrefour Jeunesse-Emploi Autray-Joliette,  Contact et Place aux jeunes Joliette. Plus de 250 jeunes était à ce moment  en attente pour venir travailler à Joliette et dans la région. Parmi les secteurs qui sont en manque criant de main-d’œuvre dans les MRC de Joliette et Autray, il y a les conducteurs de véhicules lourds et d’autobus ainsi que le milieu de la santé et des services sociaux.

Le 30, la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse était de passage au Château Joliette, en soirée, afin d’y tenir deux forums. Le premier, dans lequel une trentaine de personnes ont pris part, comprenait des citoyens, soit des parents, jeunes adultes ayant côtoyé ou non la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), familles d’accueil et citoyens de tous les horizons. Dans le second, où 85 personnes étaient présentes, on retrouvait des gens qui travaillent étroitement au quotidien avec les jeunes, dans les domaines de la santé, des services sociaux, de l’éducation, de la petite enfance, de la justice, de la sécurité publique ou encore au sein d’organismes communautaires. Ces forums avaient plusieurs objectifs soit de faciliter l’appropriation et la compréhension des enjeux liés aux droits des enfants et à la protection de la jeunesse; permettre aux personnes participantes de formuler et débattre des constats ou des propositions sur des enjeux spécifiques; permettre aux participants de prioriser certaines propositions ainsi que dégager les grandes tendances, les consensus ou les points de vue inconciliables s’il y a lieu;  ainsi que jeter les bases d’une vision commune quant au système de protection de la jeunesse ainsi qu’alimenter les réflexions et les recommandations de la Commission au gouvernement du Québec. Par ces forums, la Commission, présidée par Régine Laurent, infirmière et ex-présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec,  souhaitait susciter un dialogue social. À travers des échanges en petits groupes et des discussions en plénière, les participants ont eu l’occasion de se prononcer sur cinq thématiques principales : soit les valeurs et les principes en lien avec le sujet, la prévention, le parcours des jeunes, le cadre légal et le processus judiciaire ainsi que la gouvernance et les conditions de pratique.

Février

Le 6, les Producteurs et productrices acéricoles de Lanaudière ont dévoilé la conclusion du rapport de l’estimation de la cartographie du potentiel acéricole. Avec cet outil, on souhaitait identifier et localiser les peuplements forestiers pouvant faire l’objet d’une exploitation acéricole durable pouvant ainsi orienter les promoteurs potentiels sur les secteurs à explorer pour la mise sur pied de projets d’agrandissement ou d’implantation d’érablières sous exploitation. On veut aussi formuler des préoccupations liées à la planification de l’aménagement forestier en lien avec le maintien et l’amélioration du potentiel acéricole sur le territoire public et public intramunicipal permettant ainsi la pérennité des érables et, par conséquent, de l’industrie acéricole dans un avenir à court, moyen et long terme. À court terme, le potentiel acéricole est de 1273 km² dont 48 % en terres privées et 52 % en terres publiques. Ces érablières représentent 13 % de toutes les superficies forestières de la région. Elles contiennent environ 21 millions d’entailles dont 33 % où le potentiel est « immédiat » (potentiel économiquement exploitable avec plus de 180 entailles/hectare). À moyen terme, de jeunes érablières seront exploitables d’ici 10 à 20 ans pour près de 10 000 hectares.

Le 13, le Lanauweb révèle que depuis le retour des vacances de Noël, le nombre de parcours d’autobus, qui n’a pas été couverts, a explosé dans le nord de Lanaudière. « C’est du jamais vu. Actuellement, certain jours, il manque de deux à quatre chauffeurs d’autobus.  Quand il manque un chauffeur sur un parcours, c’est toujours un de trop », a reconnu en entrevue au Lanauweb, Guy Sirois, porte-parole du Groupe Gaudreault, qui dessert 200 circuits quotidiennement sur le territoire lanaudois. M. Sirois ajoute que la pénurie de main-d’œuvre touche également les compagnies d’autobus. « Nous sommes à la limite du nombre de conducteurs remplaçant. Certains matins ou après-midi, nous ne sommes pas capable de répondre à la demande », a-t-il souligné. Ce dernier précise que les mois de janvier et février sont des périodes critiques car le taux d’absentéisme est plus élevé, plus de gens sont aussi malades. Il faudrait de cinq à dix chauffeurs sur la liste de rappel afin d’être capable de faire face aux situations critiques. La Commission Scolaire des Samares (CSS), on reconnaît le problème. « Nous sommes dans une situation exceptionnelle. On note une hausse importante des retards comparativement aux années antérieures », avait souligné  Sébastien Poisson L’Espérance, alors conseiller en communication à la CSS.

Le 20, des organismes communautaires de lutte à la pauvreté, des syndicats et des étudiant.es de Lanaudière s’unissent pour revendiquer des mesures fortes pour affirmer la justice sociale et climatique pour le Québec en prévision du prochain budget provincial. En conférence de presse dans le cadre de la Journée Mondiale de la Justice Sociale, le Collectif Anti-pauvreté de Lanaudière, le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL), le Conseil central de Lanaudière et le Comité Environnement Étudiant Joliette (CEÉJ) avaient dévoilé les grandes lignes de ces mesures. On souhaitait des mesures pour vivre dans la dignité soit un revenu viable et une assurance médicaments publique et universelle. « Un revenu viable, quelle que soit la source du revenu (salaire ou prestations de tous ordres), pour permettre à toutes et tous de vivre dans la dignité, l’accessibilité à des sources d’approvisionnement alimentaire (épiceries, marchés, etc.) de qualité et de proximité, les moyens de transports publics et abordables requis pour s’y rendre, sont des éléments incontournables de la justice sociale », avait souligné Johanne Saint-Denis du Collectif Anti-pauvreté de Lanaudière. Pour ce qui est de mesures climatiques, on souhaitait sortir des hydrocarbures et rendre les transports collectifs accessibles et abordables.

Le 24, la présence d’un animal sur les installations d’Hydro-Québec à Joliette a causé une importante panne électrique, tôt ce matin, dans le nord de Lanaudière. L’incident est survenu vers 7h30. Selon Sarah-Êve Landry, porte-parole d’Hydro-Québec, la panne n’a duré que 11 minutes. La présence de l’animal a provoqué des éléments de protection du réseau hydro-électrique. Environ 20 000 clients d’Hydro-Québec ont privés de courant, surtout dans la MRC de Joliette, dont 3900 à Notre-Dame-des-Prairies et 5000 à Saint-Charles-Borromée.

Le 28, le Carrefour jeunesse-emploi de Montcalm a dévoilé la nouvelle ressource à la tête de la Grappe Éducative Montcalm en plus de présenter l’identité visuelle du projet ainsi que ses avancées. Ainsi, Carla Isabel Rodrigues occupe, depuis quelques semaines, le poste de chef de projet pour la Grappe Éducative. Pour ce qui est du visuel, il propose un cœur constitué de morceaux de casse-tête qui s’imbriquent, couronné d’un mortier. Il représente les jeunes au cœur d’une société composée de partenaires qui doivent s’unir dans un objectif d’augmenter les taux de diplomation. La création de ce logo permet de bien camper la Grappe en posant un regard sur l’avenir. La Grappe Éducative Montcalm propose l’accompagnement, l’encadrement et le soutien des jeunes et de leurs familles de 0 à 35 ans dans un objectif d’augmenter les taux de diplomation. D’ailleurs, au cours de la première année, plusieurs initiatives ont pris forme et / ou ont été bonifiées avec les partenaires, notamment un projet d’alternance travail-études qui permet à 12 jeunes d’être accompagnés dans leur parcours ainsi que la conception et l’organisation de formations sur la prévention des comportements perturbateurs destinées aux responsables en service de garde. La Grappe se concentre aussi à offrir un soutien aux partenaires, à collaborer à des initiatives et à combler l’offre existante par des pratiques exemplaires afin de répondre aux besoins du milieu.

Le 29, afin d’assurer la compétitivité des entreprises dans la région, l’organisme Lanaudière Économique, en collaboration avec le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI), déploie une initiative régionale concertée des acteurs de Lanaudière pour la mise en œuvre d’un projet de régionalisation de l’immigration qui vise l’attraction et l’établissement durable des travailleurs issus de l’immigration. Le programme Mobilisation-Diversité est destiné, entre autres, à appuyer les organismes à but non lucratif dans l’édification de collectivités encore plus accueillantes et inclusives et ainsi, à favoriser la pleine participation, en français, des personnes immigrantes. Dans le cadre de cette initiative régionale, différentes actions seront mises de l’avant par Lanaudière Économique en collaboration avec ses différents partenaires. Lanaudière Économique agira à titre d’organisme « pivot » de la région auprès des organismes en régionalisation de Montréal dans le but d’instaurer un service central de coordination qui a pour mandat d’appuyer les municipalités régionales de comté (MRC) et les organismes de la région dans leurs efforts d’attraction et d’établissement durable des travailleurs issus de l’immigration sur le territoire de Lanaudière.

Mars

Le 18, La première victime de la COVID-19 est une lanaudoise. Mariette Tremblay, 82 ans, de Lavaltrie, est décédée la nuit dernière dans un établissement pour aînés de la région. « Notre grand-mère était une femme aimante et aimée de tous. Elle était mère de quatre filles, grand-mère de neuf petits-enfants et arrière-grand-mère de neuf, bientôt dix, arrière-petits-enfants. Elle était un visage connu et apprécié au sein de notre petite communauté, dans notre beau village de Lavaltrie. À 82 ans, elle avait une santé précaire et surtout des problèmes respiratoires », peut-on lire dans un message Facebook publié en début d’après-midi, le 19 mars.

Le 23, devant la hausse grandissante du nombre de cas de COVID-19 au Québec, le premier ministre du Québec, François Legault, annonce qu’il a pris la décision de fermer toutes les entreprises et tous les commerces non essentiels jusqu’au 13 avril prochain. Cette fermeture sera prolongée de plusieurs semaines et ce n’est pas avant juin qu’on assistera à une réouverture graduelle. De plus, les gens qui demeurent dans des résidences pour aînées sont désormais confinés obligatoirement. Toutes les activités et événements ont été annulés dont la Fête Nationale.  Les édifices municipaux ont été fermés et presque l’ensemble des employés municipaux feront du télétravail.

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Le 31, la Résidence Éva de Lavaltrie est frappée par une importante éclosion de COVID-19. La Direction du CISSS confirme qu’en date d’aujourd’hui, 39 cas de COVID-19 ont été déclarés parmi les résidents. De ce nombre, six personnes sont décédées. Le premier cas de COVID-19, déclaré le 16 mars dernier, n’avait pas voyagé. Celui-ci avait toutefois été en contact avec des personnes qui avaient voyagé, qui étaient symptomatiques et qui se sont avérées positives pour  la COVID-19. En plus des mesures mises en place au début de l’éclosion, la Direction du CISSS contribue activement en octroyant du personnel en renfort au personnel de la résidence.