Retrait des optométristes de la RAMQ : Véronique Hivon inquiète des conséquences sur les patients vulnérables et l’urgence du CHRDL

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La députée de Joliette et vice-cheffe du Parti Québécois, Véronique Hivon, s’inquiète du retrait imminent des optométristes du régime public d’assurance maladie du Québec, le 10 mars prochain, par négligence du gouvernement Couillard : « Après un demi-siècle d’adhésion et un rôle que l’on souhaite accru des optométristes dans le réseau public, le ministre Barrette nous fait reculer. Et qui, encore une fois, en paiera le prix? Les personnes les plus vulnérables, les aînés et les enfants du Québec. »

« Que l’on pense aux personnes vulnérables qui ont difficilement les moyens de débourser les sommes nécessaires pour obtenir des soins essentiels non assurés, aux personnes âgées pour le renouvellement de leur prescription notamment pour le glaucome, aux enfants pour le dépistage précoce qui réduit les risques de difficulté à l’école, le gouvernement prend en otage toutes ces personnes sans penser aux impacts négatifs sur leur vie et leur santé; c’est inacceptable! », déclare Véronique Hivon.

Dans la même veine, la députée de Joliette craint que ce désengagement entraîne une hausse de l’achalandage dans les urgences du Québec : « La réduction de la couverture de soins essentiels aux yeux des personnes vulnérables, des aînés et des enfants amènera son lot de drames humains qui sont actuellement évités par un suivi assidu avec un optométriste. Et vers où se dirigeront les gens en situation de crise lorsque des problèmes surgiront? À l’urgence, bien entendu! Qui plus est, comme l’urgence du CHRDL est déjà utilisée à pleine capacité, cette situation m’inquiète beaucoup. Ce manque de vision est désolant. »

La vision du PQ : les patients au cœur du réseau et le décloisonnement des professions

À l’opposé du gouvernement actuel, le Parti Québécois, au lieu de négocier des ententes à la pièce et de gouverner à la petite semaine, propose une vision globale et cohérente pour notre réseau public, soit de remettre les patients au cœur de nos préoccupations et de miser sur un décloisonnement des professions.  « Non seulement nous voulons garder les optométristes dans le régime public, mais nous souhaitons leur donner un rôle accru, comme nous souhaitons le faire avec plusieurs autres catégories de professionnels, dont les infirmières, les physiothérapeutes, les psychologues, les travailleurs sociaux. Au Parti uébécois, nous le disons haut et fort : pensons aux besoins de la population avant tout et permettons à plus de professionnels, et non seulement aux médecins, de mettre davantage leur expertise au service de la population », conclut la vice-cheffe du Parti Québécois.