Répondre à un enjeu avec une solution d’ici

Photo courtoisie

En avril dernier, alors qu’il suivait à la télévision les dernières nouvelles concernant la Covid-19 dans les résidences pour personnes âgées, le propriétaire d’Aquasolution Technologies, Pierre F. Brisson, a décidé d’agir. Sa solution? Un véritable « lave-auto » pour les marchettes et les chaises roulantes qui élimine les bactéries, sans produit ou désinfectant et en moins de 3 minutes.

« En voyant ce qui se passait, je me suis dit : j’ai l’expertise pour aider », lance M. Brisson, dont l’entreprise de Saint-Charles-Borromée se spécialise notamment dans le traitement des eaux aux rayons UV. Au départ, l’entrepreneur souhaitait produire deux appareils de stérilisation aux rayons UV pour chaises roulantes et les remettre au Centre hospitalier de Lanaudière à Joliette.

« Quand j’ai approché le Conseil national de recherches Canada (CNRC) pour obtenir du soutien pour le développement de l’appareil, j’ai vite constaté qu’il y avait un fort engouement pour le projet », explique le propriétaire. Sa technologie a même été mentionnée dans le balado UneTassedeTech animée par le journaliste du magazine Les Affaires, Alain McKenna.

Non seulement plusieurs centres hospitaliers étaient intéressés à obtenir les appareils, mais plusieurs résidences pour personnes âgées ont également démontré de l’intérêt. L’entrepreneur a donc fondé une nouvelle entreprise, Brisson Science Corp., dédiée à la commercialisation de cette nouvelle technologie. Il s’est allié au Living Lab Lanaudière afin de trouver une résidence pour personne âgée qui souhaiterait tester sa technologie.

Grâce à l’accompagnement du Living Lab Lanaudière, la technologie de Brisson Science Corp. sera donc testée dans quelques résidences des Habitations Bordeleau. « On sait que la technologie fonctionne à merveille. Maintenant, on va tester la perception des utilisateurs », soutient M. Brisson.

Du côté du Living Lab Lanaudière, on se dit très fiers de permettre à des idées innovantes comme celle-ci d’être adoptée par des entreprises de la région. « On a des innovateurs ici et on a des entreprises qui veulent innover, explique la coordonnatrice Noémie Blanchette-Forget. Notre rôle, comme c’est le cas dans ce projet, est de faciliter l’adoption des technologies. »