Le gouvernement du Québec accorde une somme de plus de 37 000 $ afin de contribuer à la réalisation d’un projet développé par la Ville de Saint-Gabriel.
Cette aide financière est consentie par le biais du Programme de soutien aux municipalités en prévention de la criminalité (PSM), qui est administré par le ministère de la Sécurité publique. Ce montant permettra notamment à la Ville d’élaborer des mesures qui correspondent à sa propre réalité et d’améliorer ses démarches de planification en matière de prévention de la criminalité.
« Les municipalités de moins de 100 000 habitants ont souvent peu de ressources disponibles pour améliorer leurs services et leurs programmes de prévention de la criminalité. Il importe donc que le gouvernement du Québec les soutienne afin qu’elles puissent développer et mettre en place des actions adaptées aux problèmes de sécurité qui les préoccupent », a déclaré par voie de communiqué, le 16 janvier, Martin Coiteux, ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Montréal.
« Grâce à ce programme, la Ville de Saint-Gabriel pourra bonifier ses services de proximité, particulièrement par l’embauche d’une ressource supplémentaire afin d’entrer en contact avec des personnes marginalisées à risque d’adopter des comportements délinquants », a souligné Lise Thériault, ministre responsable de la Protection des consommateurs et de l’Habitation et ministre responsable de la région de Lanaudière.
Faits saillants :
Le PSM vise à développer et à mettre en œuvre des mesures pour assurer des milieux de vie plus sécuritaires aux citoyens. Il permet notamment de soutenir les municipalités, agglomérations et municipalités régionales de comté de moins de 100 000 habitants qui désirent se doter d’un plan d’action ou d’une politique leur permettant de coordonner leurs efforts en matière de sécurité et de prévention de la criminalité.
Il peut également permettre d’aider les municipalités à concrétiser des projets visant à bonifier les services offerts par leurs travailleurs de rue ou de proximité ainsi qu’à mettre en place un service d’animation « après-école » pour les jeunes n’ayant pas accès à ce type d’activités.
De 2016 à 2019, ce sont près de 4 M$ qui seront consentis par le gouvernement du Québec dans le cadre de ce programme.