Politique bioalimentaire et taxation foncière: les producteurs agricoles toujours dans l’attente

Courtoisie

Après un long processus de consultation pour permettre au Québec de se doter d’une politique bioalimentaire qui aura permis d’entendre tant les consommateurs, l’industrie que les producteurs, le gouvernement du Québec tiendra au cours des prochaines semaines un Sommet sur l’alimentation qui constituera la dernière étape avant le dépôt au printemps prochain de la politique tant attendue.

« La future politique devra répondre à plusieurs attentes afin de permettre au secteur agricole et de la transformation agroalimentaire de continuer à contribuer au développement économique de la société québécoise » souligne M. Marcel Papin, président de la Fédération de l’UPA de Lanaudière (FUPAL).

Ces attentes sont de divers ordres :

  Appui aux investissements afin de maintenir la compétitivité du secteur et de répondre aux

attentes sociétales liées à l’environnement, le bien-être animal et la qualité des aliments.

  Appui à la relève en leur accordant le soutien financier nécessaire à leur démarrage dans un contexte où de plus en plus de jeunes se montrent intéressés par l’agriculture.

  Amélioration des programmes de gestion des risques pour contrer les aléas touchant les conditions  climatiques,  les  fluctuations  de  prix  et  les  épidémies  qui  ne  sont  pas  sous  le contrôle des exploitations agricoles.

Les producteurs agricoles fondent beaucoup d’espoir sur la prochaine politique gouvernementale qui, suite à cette 9e consultation depuis 2008, espèrent que cette fois sera la bonne pour ainsi permettre à l’agriculture québécoise, si on lui donne les outils pour accompagner son développement, de saisir toutes les opportunités offertes par les marchés locaux et d’exportation.

Taxation foncière agricole

En février dernier, le gouvernement du Québec a pris une bonne décision en abandonnant sa réforme du programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA), réforme inéquitable qui pénalisait injustement des milliers d’entreprises agricoles.