Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. Laurent Lessard, a dévoilé le 6 avril dernier, en présence du premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard, la Politique bioalimentaire 2018-2025 — Alimenter notre monde. De portée gouvernementale, elle permettra d’assurer la stabilité et la prospérité de ce grand secteur regroupant l’agriculture, les pêches, l’aquaculture, la transformation alimentaire, la distribution, la commercialisation, la restauration et les services alimentaires. Dans la foulée de ce lancement, la ministre responsable de la région de Lanaudière, Mme Lise Thériault, tient à rappeler l’importance du secteur bioalimentaire pour cette région.
L’industrie bioalimentaire de la région de Lanaudière, avec ses 22 500 emplois et près de 990 millions de dollars de PIB, génère 4,6 % de tous les emplois et contribue à hauteur de 8 % à son économie. Dans cette région, plus de 1 550 entreprises de production agricoles génèrent 8 % des recettes agricoles du Québec et fournissent 3 400 emplois. Les 117 entreprises de transformation emploient plus de 2 800 personnes et la valeur des livraisons manufacturières d’aliments transformés atteint 970 millions de dollars.
Pour continuer d’appuyer ce secteur stratégique, la Politique bioalimentaire repose sur deux ambitions. La première consiste à maintenir un haut niveau de confiance des consommateurs. Cette confiance est notamment influencée par la réponse à leurs demandes et à leurs attentes ainsi que par l’information accessible sur l’alimentation et ses effets sur la santé. La seconde est de développer un secteur bioalimentaire prospère et durable. La prospérité résulte de la capacité à réussir et à progresser en tenant compte des besoins des générations actuelles et futures.
« Au terme d’une démarche préparatoire novatrice et mobilisatrice de plusieurs mois, nous sommes parvenus à développer une vision commune afin de répondre aux besoins du secteur et aux attentes de la société. La coconstruction de la Politique avec les partenaires du secteur bioalimentaire lui procure une large adhésion et la rend plus solide. En misant sur l’offre alimentaire, la prospérité économique, la production responsable et la vitalité des territoires, cette politique représente une stratégie à long terme pour alimenter notre monde. J’invite chaque Québécois et chaque Québécoise à se l’approprier, » a déclaré par voie de communiqué, Laurent Lessard, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
« La Politique bioalimentaire était très attendue par le secteur et les consommateurs. Nous avons maintenant des orientations claires, qui soutiennent les régions et qui tiennent compte des attentes des acteurs du secteur bioalimentaire et de la population. Nous nous sommes dotés d’un outil très précieux pour faire face aux défis de l’avenir. Ce faisant, le gouvernement stimule les investissements bioalimentaires en région et contribue à améliorer la compétitivité et la croissance de la transformation alimentaire de la région de Lanaudière, » a souligné Lise Thériault, ministre responsable de la région de Lanaudière
Faits saillants
Le bioalimentaire québécois en chiffres (2017) :
Un PIB de 25,4 milliards de dollars (8 % du total québécois);
Quelque 510 000 emplois : 12 % de l’emploi total au Québec et au moins 10 % de l’emploi dans 12 des 17 régions;
Des investissements de 1,7 milliard de dollars (5 % du total au Québec);
Des exportations de 8,8 milliards de dollars (10 % du total québécois) et des importations de 7 milliards de dollars (9 % du total au Québec);
57 000 emplois et 28 000 exploitations agricoles générant des recettes monétaires de 8,8 milliards de dollars (15 % du total canadien);
3 700 emplois dans les pêches et l’aquaculture commerciales, avec une valeur totale des captures de 352 millions de dollars;
70 000 emplois dans les 2 400 établissements de transformation alimentaire, avec des livraisons manufacturières de 29,0 milliards de dollars (25,2 % du total canadien);
379 000 emplois dans les commerces et les services alimentaires, avec des ventes de près de 45 milliards de dollars.
À l’horizon 2025, les trois défis que la Politique bioalimentaire compte relever sont :
de répondre aux attentes des consommateurs à l’égard de la santé et de l’environnement;
d’accroître les activités des secteurs de production, des pêches et de transformation alimentaire au Québec;
d’accroître la présence des produits bioalimentaires d’ici sur les marchés du Québec, du Canada et de l’étranger.