Prison avec sursis pour un faux appel au colis suspect

Photo d'archives

Un résident de Joliette qui était à l’origine de la découverte d’un colis suspect dans le centre-ville a écopé d’une peine avec sursis le 29 juin dernier.

Philippe Germain, 59 ans, avait plaidé coupable, en septembre 2016, à des accusations de menace de causer des dommages à un bien ou un immeuble, de menace de mort contre une employée d’Emploi-Québec et de bris de probation.

Le 16 juin 2015, vers 14 heures, un important quadrilatère du centre-ville de Joliette (formé par les rues Notre-Dame, Saint-Paul et Saint-Charles-Borromée Sud) avait été évacué après la découverte de ce qui semblait être un colis suspect.

Les policiers de la SQ, du poste de la MRC de Joliette, avaient reçu un appel mentionnant la présence d’un engin explosif sous un véhicule stationné sur la rue Notre-Dame.  Il avait fallu près de deux heures d’enquête pour que les policiers de la SQ en viennent à la conclusion qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Le périmètre de sécurité avait été levé vers 16h00.

Selon la preuve présentée en cour, Philippe Germain aurait eu maille à partir avec une employée d’Emploi Québec quelques minutes avant de faire l’appel au colis suspect.

Lors des plaidoiries sur la peine, la Couronne avait demandé une peine de prison ferme variant entre neuf et 12 mois alors que l’avocat de M. Germain, Me Gilles Pombert avait suggéré une peine de 15 mois dans la collectivité.

Le juge Claude Lachapelle a tenu compte que l’accusé avait cheminé depuis son arrestation et l’a finalement condamné à une peine de deux ans moins un jour avec sursis ainsi que l’obligation de faire 200 heures de travaux communautaires. Il y aura aussi une probation de trois ans.

Une bonne partie de sa peine sera purgée dans une maison de thérapie puisque Philippe Germain tente de régler certaines problématiques.