Meurtre de Mylène Laliberté : début de l’enquête préliminaire de Max Aubin

Photo d'archive. Alexandre Parent-Léveillé La victime avait été retrouvée sans vie dans un logement de la Place Mario à Saint-Lin.

C’est ce matin (17 octobre) que s’est amorcé l’enquête préliminaire du présumé meurtrier Max Aubin.

Le jeune homme de 22 ans, de Saint-Lin-Laurentides, doit répondre à la plus grave accusation du code criminel soit meurtre prémédité ainsi qu’à un chef d’harcèlement criminel.

Aubin est soupçonné d’avoir causé la mort de Mylène Laliberté. Celle-ci, qui âgée de 24 ans, a été retrouvée sans vie dans son logement de la rue Mario à Saint-Lin-Laurentides, dans la soirée du 13 janvier dernier.

La procédure doit durer au moins quatre jours au palais de justice de Joliette. Elle a pour objectif de déterminer si la preuve est suffisante pour citer l’accusé à son procès sous les mêmes accusations.

La Couronne, représentée par Me Stéohanie Arel, prévoit faire entendre 24 témoins durant cette enquête. L’accusé est défendu par Me David Petranic, avocat criminaliste de Montréal. Max Aubin,  qui est détenu depuis son arrestation, assiste aux audiences dans le box des accusés, menottes aux poings et chaînes aux pieds, flanqué de deux agents correctionnels. Il prend beaucoup de notes.

Courtoisie Facebook. Max Aubin

Une ordonnance de non-publication empêche les médias de dévoiler le contenu des témoignages entendus devant le juge Normand Bonin.

S’il est reconnu coupable de meurtre prémédité, Aubin pourrait être condamné à la prison à vie sans possibilité de libération avant 25 ans.

Témoin important

Rapidement, le décès avait été considéré comme une mort suspecte et l’enquête avait été transférée aux Crimes contre la Personne de la Sûreté du Québec. Les enquêtes avaient aussi mis peu de temps à identifier l’accusé comme témoin important.

 

Ce dernier avait été hospitalisé quelques heures après le drame après s’être infligé des blessures. Selon ce que le Journal de Montréal avait mentionné dans les jours suivants du meurtre, l’accusé et la victime avaient une relation amoureuse durant quelques mois à l’été 2016 et selon plusieurs des amis de Mylène Laliberté, Aubin n’acceptait pas la rupture.

Courtoisie Facebook. Mylène Laliberté