Meurtre de Chloé Bellehumeur-Lemay : Daniel Arsenault cité à procès

Photo courtoisie. Chloé Bellehumeur-Lemay

L’homme soupçonné d’avoir tué Chloé Bellehumeur-Lemay, le 1er juillet 2018 à Saint-Gabriel-de-Brandon, a été cité à procès à la suite de son enquête préliminaire.

C’est la décision qu’a rendue le juge Bruno Leclerc, en avant-midi, le 22 octobre, au palais de justice de Joliette. L’homme de 53 ans ne contestait pas cette citation à procès. L’audition des témoins avait débuté le 26 août dernier.

L’accusé, de Saint-Gabriel-de-Brandon, fait face au chef le plus grave du code criminel au Canada soit meurtre prémédité en plus de deux chefs d’incendie criminel.

La preuve dévoilée à l’enquête est assortie d’une ordonnance de non-publication. Daniel Arsenault, qui était détenu préventivement depuis son arrestation, le 2 juillet 2018, reviendra en cour le 17 janvier prochain pour connaître la date de son procès devant jury.

Rappelons que les services d’urgence avaient été appelés pour un incendie au resto-bar 239 situé sur l’avenue du Parc, vers 3h30, le 1er juillet. 2018.

La victime dans cette affaire, Chloé Bellehumeur-Lemay, 22 ans, originaire de Berthierville, a été retrouvée inanimée lors d’un incendie du resto-bar 239 où elle occupait un poste de serveuse.

Les flammes ont débuté vers 3h30 dans l’édifice de deux étages. « À l’arrivée des pompiers, ceux-ci ont retrouvé le corps inanimé de la dame. Des manœuvres ont été effectuées mais malheureusement, la jeune femme a succombé à ses blessures », avait expliqué le sergent Stéphane Tremblay, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Selon TVA Nouvelles, le corps de la jeune femme décédée portait des marques de violence. Un vol pourrait être le mobile du meurtre toujours selon TVA Nouvelles.

Le feu a été rapidement maîtrisé mais les dommages étaient assez importants. Un logement se trouvant au deuxième étage de l’établissement licencié a été complètement détruit.

Selon le service des incendies de la MRC de d’Autray, l’incendie pourrait avoir pris naissance dans la cuisine. En tout, 35 pompiers ont combattu l’incendie.

Pour ce qui est du présumé meurtrier, il avait été arrêté quelques heures après le meurtre, soit le 2 juillet 2018.

Photo courtoisie Jean-Marc Poulin