La prison pour avoir fraudé la Fabrique de la paroisse Saint-Laurent

Photo courtoisie

Une berthelaise qui a fraudé pour un peu plus de 43 000$ son ex-employeur, la Fabrique de la paroisse Saint-Laurent, passera les neuf prochains mois à l’ombre.

Marie-France Gauvin avait plaidé coupable, en mars 2019, à des accusations de fraude de plus de 5000$ et d’avoir fait un faux document.

Elle avait avoué avoir produit à son bénéfice une série de chèques totalisant 43,000$, entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2016. À l’époque des infractions, la dame était secrétaire dans la paroisse Saint-Laurent (qui regroupe les communautés de Sainte-Geneviève-de-Berthier, L’île Dupas, Saint-Ignace-de-Loyola et Saint Barthélemy). La fraude est de 43 117,59$.

Elle a omis à trois reprises de se présenter devant le juge Bruno Leclerc pour recevoir sa sentence. Un mandat d’arrestation avait été émis contre la quadragénaire. Mme Gauvin a été de nouveau arrêtée le 8 janvier dernier, et c’est menottes aux poings qu’elle s’est présentée devant le juge Leclerc, deux jours plus tard.

La peine de neuf mois de prison a été une suggestion de la Couronne (représentée par Me Louis-Christian Boisvert) et de la Défense (Me Marc-Antoine Bordeleau).

L’avocat de la dame a expliqué au tribunal, qu’au moment des crimes, sa cliente vivait une précarité financière car elle devait une importante somme d’argent à son conjoint de l’époque. De plus, son état de santé mental était précaire en raison notamment d’une problématique d’un de ses enfants souffrant aussi de maladie mentale.

Mme Gauvin semblait quelque peu perturbée lors de l’audience du 10 janvier, allant du sourire aux sanglots en quelques instants.

Selon le rapport présentenciel, l’accusé reconnait les faits et éprouve certains remords. L’appât du gain est aussi à considérer dans ce dossier.

Le juge Leclerc a ajouté une probation de deux ans à l’accusée, à sa sortie de prison. Une ordonnance de rembourse au niveau civil a aussi été émise.