15 nouvelles accusations pour Gilles Croze

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Photo courtoisie. Gilles Croze.

Gilles Croze, cet individu arrêté au début du mois de juin dernier pour des crimes sexuels, a vu son dossier judiciaire s’alourdir, le 4 novembre.

Lors de son retour en cour, devant le juge Claude Lachapelle, le Directeur des Poursuites Criminelles et Pénales a déposé 15 nouvelles accusations pour l’homme âgé de 65 ans.

Initialement accusé de 62 chefs d’accusation, Il doit maintenant faire face à 77 chefs dont voie de fait, agression sexuelle, voie de fait causant des lésions corporelles, d’agression armée, de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, d’attentat à la pudeur, de menaces de mort, de séquestration, de grossière indécence, d’inceste, de s’être fait passer pour une personne morte ou vivante dans l’intention d’obtenir un avantage pour lui-même, d’avoir braquer une arme à feu et d’avoir manipulé une arme à feu de manière négligente.

Les faits se seraient déroulés sur une période de 40 ans dans plusieurs villes ou municipalités de la province ainsi qu’au Nouveau Brunswick. Si au départ, il aurait fait 14 présumées victime, une nouvelle s’est ajoutée depuis son arrestation.

La nouvelle avocate de l’accusé, Me Nada Boumeftah a demandé et obtenu du Tribunal un délai jusqu’au 8 janvier, le temps de prendre connaissance de la preuve. C’est donc dire que Gilles Croze passera les fêtes en prison ayant renoncé à son enquête sur remise en liberté en juillet dernier.

Vomissures et excréments de lapin

Selon les informations obtenues par le Journal de Montréal à la suite de son arrestation, le 4 juin dernier, l’accusé aurait agressé sexuellement des femmes, des fillettes et des garçons de son entourage.

Il aurait même forcé des enfants à manger leurs vomissures en plus de tuer leur animal domestique devant eux.

Il aurait violé à plusieurs reprises les présumées victimes d’âge adulte. Il aurait frappé celles-ci, tenté de les étrangler en plus de lancer des objets.

Toujours selon les informations du Journal de Montréal, il aurait forcé une femme atteinte de déficience intellectuelle à manger un sandwich aux excréments de lapin, et ce, devant des enfants.

Gilles Croze, qui possède un lourd casier judiciaire, a déjà été condamné, par le passé, à six mois d’emprisonnement pour contact sexuel.

Pendant sa détention préventive, il lui est interdit de communiquer de quelque façon que ce soit avec les présumées victimes ainsi que les membres de leur famille.

Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée.