« Je soutiens sans réserve les efforts de Vincent Graton et de ses alliés. Ils ont raison : il existe des vraies solutions pour mettre fin à cette injustice sans pareil qu’est le recours aux paradis fiscaux par les mieux nantis. Nous avons besoin d’une mobilisation sans précédent pour ensemble obliger Ottawa à agir. Je salue leur travail et je continuerai à porter leurs revendications au Parlement », a déclaré M. Ste-Marie.
Échec aux paradis fiscaux est composé de syndicats et d’organismes de la société civile réunis dans la lutte à l’évasion et l’évitement fiscaux. En janvier dernier, le collectif lançait la campagne «Vraies solutions », dans le cadre de laquelle les citoyens et citoyennes sont invités à transmettre à leurs élus les gestes à poser pour enrayer le recours aux paradis fiscaux.
Le collectif propose une panoplie de mesures reliées par quatre grands axes : mettre fin à certaines conventions fiscales conclues avec des paradis fiscaux notoires; imposer une Google tax aux multinationales; être plus sévère envers les fautifs et mener les poursuites à leur terme; avoir une politique étrangère ayant comme priorité la lutte contre les paradis fiscaux.
« Alors que les besoins sont criants dans nos services publics, nous ne pouvons tolérer plus longtemps que les grandes entreprises et les plus riches ne paient pas leur juste part d’impôts. Ottawa doit punir les tricheurs, pas s’en faire complice », a conclu Gabriel Ste-Marie.