Réunis en caucus présessionnel à Oka sous le thème « Tous pour le Québec », le chef du Bloc Québécois, Yves‑François Blanchet, et le député de Joliette, Gabriel Ste-Marie ont réitéré que le Bloc portera encore plus haut et plus fort la voix de l’Assemblée nationale du Québec.
« Le Bloc Québécois va continuer à être la voix du Québec à la Chambre des communes et continuer à y porter les consensus de l’Assemblée nationale. Le Bloc Québécois va continuer aussi à être la force constructive qu’il a su être au fil des dernières années. Tous pour le Québec, nous nous mobiliserons pour porter et promouvoir les intérêts de la nation québécoise. », affirme le chef du Bloc Québécois.
Le Bloc Québécois reviendra bien sûr à la charge sur le renforcement de la Loi 101 et sur la Loi 21 qu’Ottawa veut contester jusqu’en Cour suprême, ainsi que sur les transferts en santé dans un contexte de déséquilibre fiscal qui est nuisible à de nombreux enjeux. Le gouvernement Trudeau sera quant à lui invité par les troupes bloquistes à rendre des comptes sur les multiples ratés qui ont affecté la gestion des affaires de l’État au cours des dernières semaines et des derniers mois, en particulier à l’encontre des vacanciers et voyageurs.
« Nous allons aussi revenir sur des thèmes à caractère économique comme l’inflation qui menace de provoquer une récession et affaiblit le pouvoir d’achat des plus vulnérables : des mesures doivent être prises pour soutenir les Québécois. Nous allons revenir sur les aînés, pour lesquels il faut obtenir l’augmentation de la pension sans discrimination pour tous les retraités de 65 ans et plus », soutient Gabriel Ste-Marie.
« Il y a deux sujets évidents où s’affichent des différences marquées entre le Québec et le Canada : l’environnement, où nous favorisons la création de plus de richesse en recourant aux énergies propres alors que les partis fédéraux sont, tous et de façon plus ou moins avouée, pro-pétrole; et la monarchie. Le Bloc Québécois n’est ni pour l’un ni pour l’autre. Outre accélérer la transition énergétique pour laquelle le Québec est un leader, il faut clairement et sans équivoque abolir la monarchie, comme le souhaite une très forte majorité de Québécois. L’heure est venue de remettre en question la monarchie britannique et notre assujettissement à un pouvoir que nous n’avons jamais choisi.
Par ailleurs, nous nous sommes réunis en caucus présessionnel à Oka récemment avec tous les bloquistes. Le Bloc se prépare à la prochaine rentrée parlementaire et est prêt à défendre les intérêts du Québec. « Nous sommes un levier essentiel à Ottawa pour faire avancer le Québec et nous allons poursuivre le travail entamé. Nous sommes la voix du Québec à la Chambre des communes et peu importe ce qui se passe, nous allons être la voix de l’Assemblée nationale du Québec », soutient le député de Joliette.
La question de la perte d’un siège pour l’Est-du-Québec à la Chambre des communes occupera aussi un espace important : « Le Bloc se fera le messager d’une très forte mobilisation régionale contre la disparition de la circonscription d’Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia. La proposition de redécoupage de la carte électorale fédérale contribue à affaiblir l’Est-du-Québec, et ce faisant, toutes les régions du Québec, à un moment où des développements très récents permettent d’espérer un frein à son déclin démographique. Insuffisamment sensible à la réalité québécoise, le redécoupage doit aussi respecter les institutions municipales et régionales. C’est une question également de démocratie. »
« Nous poursuivrons aussi notre travail pour soutenir nos agriculteurs, nos pêcheurs et le secteur de l’aérospatiale québécois afin d’apporter aux problématiques encourues, des solutions abordables et réalisables, en vue d’une véritable politique nationale en matière d’aérospatiale, d’une vision intégrée du développement agricole et d’un peu de respect pour les pêcheurs de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine qu’Ottawa ignore avec entêtement. Je vais poursuivre mon travail comme député de Joliette, mais également comme porte-parole en matière de finances et comme vice-président au Comité permanent des finances. Je suis privilégié d’être la voix des gens de la circonscription de Joliette, mais aussi du Québec. Je compte comme l’ensemble de mon parti voter pour ce qui est bon pour le Québec. Mon dossier sur les paradis fiscaux demeure mon cheval de bataille. », conclut M. Ste-Marie.