Nous devons soutenir la pérennité de notre industrie forestière

Courtoisie

« Il est essentiel de soutenir nos entreprises, alors que les États-Unis ont entamé une nouvelle dispute commerciale avec le Canada dans le dossier du bois d’œuvre. Nous saluons la mise en place, par le gouvernement du Québec, d’un programme d’aide pour l’industrie québécoise et nous exhortons le gouvernement fédéral à rapidement instaurer un programme destiné aux entreprises qui seront touchées par ce conflit commercial », ont déclaré Stéphane Forget, président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et Me Guy Bisaillon, représentant de l’ACCL (Alliance des chambres de commerce de Lanaudière) au C.A. de la Fédération des Chambres de Commerce du Québec, communément appelée la FCCQ.

 La FCCQ et l’ACCL déplorent la décision injustifiée du Département du Commerce des États-Unis d’imposer des droits compensateurs de près de 20 % en moyenne sur les exportations canadiennes de bois d’œuvre. Elles rappellent qu’en 2013, le Québec a fait preuve d’innovation en adoptant un nouveau régime forestier pour répondre aux contraintes commerciales, sources de conflits répétés avec les États-Unis au cours des dernières décennies. Elles sont d’avis que ce nouveau conflit met en péril la compétitivité de nombreuses entreprises et la pérennité de notre industrie forestière qui est essentielle à la vitalité économique du Québec et de ses régions.

 La FCCQ et l’ACCL rappellent que l’industrie forestière québécoise exporte annuellement pour près de 9 milliards $, principalement aux États-Unis et contribue au maintien de milliers d’emplois dans l’ensemble des régions du Québec.

 « À l’instar du gouvernement du Québec, il nous apparaît essentiel que le gouvernement fédéral reconnaisse et défende cette industrie innovante qui, en plus d’avoir un impact positif sur notre balance commerciale, contribue à la création de richesse dans l’ensemble des régions. Il doit annoncer rapidement l’implantation d’un programme de garanties de prêts destiné aux entreprises touchées par ce conflit », ont conclu M. Stéphane Forget et Me Guy Bisaillon.