Nous allons nous défendre et parler de qui nous sommes : une nation fière et unique au monde

Photo courtoisie

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et le candidat dans Berthier-Maskinongé, Yves Perron, ont annoncé que le parti entamerait une campagne de restauration de l’image du Québec et des valeurs québécoises à l’échelle internationale, afin d’expliquer et mettre en valeur les choix de société des Québécois et de mettre fin à la culture de ce qu’on appelle parfois le « Québec bashing ».

« Le dénigrement du Québec semble normalisé au Canada et les événements du débat des chefs en anglais n’en sont qu’une manifestation. Le Bloc Québécois utilisera notamment l’accès privilégié aux corps diplomatiques d’Ottawa ainsi qu’aux consulats, pour multiplier les rencontres afin de faire connaître les fondements historiques et la réalité quotidienne des valeurs québécoises, mais aussi les atouts et les forces des Québécois, afin que leur dénigrement au Canada ne nuise plus à leur image internationale ou à leurs opportunités.», a annoncé M. Blanchet.

Dans sa plateforme électorale dévoilée le 22 août dernier, le Bloc Québécois s’est engagé à lancer une « campagne de promotion de l’image du Québec dans le monde et un effort diplomatique pour assurer la présence internationale de notre nation ».

« L’époque du « Québec bashing » gratuit et sans riposte est terminé. Les élus du Bloc Québécois se tiendront debouts et fiers. Nous allons expliquer notre différence et nos valeurs au monde, afin de contrer la mauvaise foi d’une grande partie du Canada anglais », précise Yves Perron.

« On ne peut pas venir nous faire les « yeux doux » en période électorale et nous mépriser ensuite. Cela a assez duré et le Québec et les gens de Berthier-Maskinongé méritent mieux. Le débat en anglais est représentatif de la nécessité d’une forte députation du Bloc Québécois à Ottawa. Seul le chef du Bloc s’est tenu debout lors du débat. Le parti est le seul à être en mesure de défendre les valeurs du Québec, et je serai là pour porter la voix des citoyens et citoyennes de Berthier-Maskinongé », a poursuivi Yves Perron.

Le parti souligne que cet été seulement, les Québécois ont fait l’objet d’épisodes de « Québec bashing », outre la question tendancieuse posée à Yves-François Blanchet lors du débat des chefs. Il rappelle l’épisode du 13 août de l’émission « The Social » à CTV, au cours duquel l’animatrice Jan Wong a notamment qualifié le Québec de « tribu » en raison de sa volonté de protéger la langue française, en plus de nier le déclin du français en précisant que « le français n’allait pas s’éteindre puisqu’il existe un pays dans le monde appelé la France ». Mme Wong s’était fait connaître par les Québécois en 2006, lorsqu’elle a écrit dans le Globe and Mail que les tueries dans des écoles comme Polytechnique et Dawson étaient causées par la loi 101. Le passage récent de la caravane bloquiste à l’Université d’Ottawa a aussi permis de rappeler qu’un professeur de cette institution, Amir Attaran, a qualifié le Québec de « raciste » et ses représentants élus de « suprémacistes blancs » à de nombreuses reprises encore depuis le 1er septembre dernier.

« Nous allons défendre les Québécois. Mais nous allons aussi faire la promotion de nos valeurs, de notre créativité et de nos innovations. Bien sûr, nous parlerons de qui nous sommes : une nation fière et unique au monde qui joue déjà un rôle à l’international et qui est appelée à en jouer un plus grand encore à l’avenir. C’est l’engagement du Bloc : le Bloc Québécois », a conclu Yves Perron.