Mobilisation Matawinie manifeste à Ste-Émélie-de-L’Énergie

Photo courtoisie Jessica Lambert

Des membres de la communauté s’opposant aux coupes dans le Nord de Lanaudière se sont rencontrés de nouveau ce dimanche 21 juin, date officielle de la Journée nationale des peuples autochtones, en matinée, dans le stationnement du Sentier National qui mène au Lac Kaël à Ste-Émilie-de-L’Énergie qu’ils reconnaissent comme étant un territoire ancestral Atikamekw non-cédé.

La manifestation a eu lieu dans le secteur du Lac Kaël, un des endroits ciblés par le plan d’aménagement forestier (PAFIO) 062- 71 qui est sous la gestion de la MRC de Matawinie. Nous demandons au Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs de transformer, parmi bien d’autres, ce secteur ainsi que celui de la Pourvoirie Basilière en aires protégées.

Une brève séance d’information par les co-porte-paroles a précédé une action sur la route 131 où les citoyens ont bloqué la route avec des petits arbres en pots afin de faire connaître le mouvement aux passants. Le tout s’est déroulé pacifiquement et dans la joie.

Voici le lien pour la pétition en ligne contre les coupes prévues dans le cadre du PAFIO 062-71 qui a déjà accumulé plus de 5700 signataires    en deux semaines: http://chng.it/gZFVhbD5c4

Un groupe facebook public est à la disposition des gens voulant avoir plus d’informations ou s’impliquer: Protégeons les forêts de Lanaudière

« C’est comme s’ils nous forçaient à dire oui. Voir une coupe sur une carte c’est pas pareil. Quand les gens voient ça sur le terrain, ils ont de la misère à croire qu’ils ont dit oui à ça. Les gens disent oui à cause de la pression mais ils ne savent pas l’impact que ça aura, une fois coupé, sur nos activités traditionnelles, les animaux et nos plantes médicinales. Nos forêts sont malades, les orignaux sont maintenant plein de tiques, même le castor s’en va. Les forestiers et le gouvernement connaissent pas la forêt comme nous autres », a déclaré Gaston Moar, Chef de territoire, au sujet des consultations entre le MFFP et les Atikamekw.