Meurtre d’Andréanne Ouellet : Alexandre Boudreau-Chartrand cité a procès

Photo courtoisie

Au terme de deux jours d’enquête préliminaire, un résident de Saint-Donat a été cité à procès pour le meurtre de sa conjointe.

C’est la décision qu’a rendue, le 10 mai, le juge Maurice Parent dans la cause d’Alexandre Boudreau-Chartrand, 37 ans, accusé du meurtre non-prémédité d’Andréanne Ouellet, tuée en septembre dernier, à Saint-Donat.

La Défense, représentée par Me Élise Pinsonneault et Me Catherine Ranalli avait déjà annoncé, au début des audiences, que la citation à procès ne serait pas contesté. Une ordonnance de non publication avait été émise à cette étape des procédures.

Comme il s’agit d’une accusation de meurtre, le dossier est maintenant devant la Cour supérieure. Le 13 mai, devant la juge Éliane Perreault, au palais de justice de Montréal, la Couronne et la Défense ont convenu de reporter la cause au 8 juillet prochain. Une date de procès devant jury pourrait être fixée à ce moment-là.

Rappel des faits

Rappelons que le 27 septembre 2021, vers 14h45, les policiers du poste de la Matawinie avaient été appelés à intervenir dans une résidence unifamiliale du chemin de la Montagne à  Saint-Donat suite à la découverte d’une femme inanimée.

Andréanne Ouellet avait été transportée au centre hospitalier où son décès a été constaté en fin de la journée.

L’enquête pour homicide avait été confiée au service des enquêtes sur les crimes contre la personne. La scène avait été expertisée par des techniciens en identité judiciaire. Le présumé meurtrier avait été arrêté le lendemain après-midi par les enquêteurs et interrogé par la suite.

Selon ce qu’avait révélé le Journal de Montréal, la victime était mère de cinq enfants. Mme  Ouellet et le présumé meurtrier ont été en couple durant 10 ans et leur relation aurait été toxique.

Le 30 mars dernier, le juge André Vincent, de la Cour supérieure, avait refusé d’accorder un cautionnement à M. Boudreau-Chartrand, en attendant son procès, estimant que sa libération viendrait miner la confiance du public en l’administration de la justice, compte tenu de la sensibilité de la population en regard aux gestes qui ont fait grandement l’actualité ces derniers mois.

Me Valérie Michaud représente le DPCP dans ce dossier.